Israël-Iran : après 12 jours de guerre, l'unité nationale domine chez les Israéliens
Près de deux semaines après le début du conflit avec l'Iran, c'est la solidarité qui subsiste en Israël. Selon un récent sondage de la chaîne israélienne N12, la popularité du Premier ministre Benjamin Netanyahou est en hausse. Dans les rues de Tel Aviv, les habitants saluent le courage du chef du gouvernement.
Les Israéliens veulent garder la tête haute. Le conflit avec l'Iran a entraîné un élan d'unité nationale, tant est si bien que le Premier ministre Benjamin Netanyahou, sous le feu des critiques à l'international, a gagné en popularité selon un récent sondage de la chaîne israélienne N12.
À Tel Aviv, dans les allées du marché du Carmel, les terrasses sont bondées. Un signe, parmi d'autres, d'une reprise d'une vie normale après la peur des bombardements. Et même si le cessez-le-feu est bien en place, la guerre reste au cœur des conversations et le Premier ministre israélien semble obtenir les faveurs de la population.
"Benjamin Netanyahou a redoré son image parce que c'est le seul qui a osé attaquer l'Iran et qui a osé frapper et faire en sorte de nous protéger", estime David, boulanger. "Nous sommes soulagés de savoir que le nucléaire iranien a été éradiqué, en tout cas, on l'espère", poursuit-il.
"Il a pris des risques" en Iran
C'est aussi l'espoir de Nofar et Meirav. Les deux sœurs ne portent pas le Premier ministre israélienne dans leur cœur, mais les enjeux, disent-elles, dépassent les clivages politiques.
"Il n'a pas mon soutien c'est certain. Mais je trouve qu'il a pris des risques avec cette opération, c'était courageux", dit la première. La seconde estime qu'on "ne peut pas lui enlever la victoire face à l'Iran", même si elle "n'oublie pas qu'ils n'ont pas su empêcher l'attaque du 7-Octobre".
Meirav garde également une pensée pour le conflit à Gaza et les personnes toujours captives du Hamas. "Le fait qu'il y ait toujours des otages dans les tunnels ne nous permet pas de revenir à la vie normale. Tant que ce n'est pas terminé, rien ne pourra reprendre comme avant", conclut-elle.
Une grande mobilisation pour réclamer leur retour en Israël est prévue ce samedi dans le centre de Tel Aviv.