MaPrimeRénov’ : retour des travaux monogestes à partir de ce mercredi
À compter de ce mercredi, plusieurs modifications vont être apportées à MaPrimeRénov', principale aide de l’État qui vous permet de financer les travaux de rénovation énergétique de votre logement. Parmi les principaux changements attendus afin de simplifier le dispositif : le retour des travaux monogestes.
Nouveau chambardement pour le dispositif MaPrimeRénov' . À compter de ce mercredi 15 mai, il n'est plus obligatoire de combiner l'installation d'un nouvel équipement de chauffage ou de production d'eau chaude à des travaux d'isolation pour recevoir MaPrimeRénov' . C'est le retour des travaux monogestes.
Retour des travaux monogestes
La rénovation énergétique est dans le rouge. Ce début d'année a été catastrophique à la suite du changement de règles décidées par le gouvernement l'an passé : -65% de demandes de primes. Conséquence, le gouvernement décide de rétropédaler. Alors que la rénovation globale des logements était privilégiée afin d'obtenir MaPrimeRénov', ce mercredi signe le grand retour du monogeste.
"C'est la possibilité pour des particuliers d'engager un seul geste de rénovation, c'est-à-dire qu'il soit le changement d'énergie, la ventilation ou même l'isolation en un seul geste plutôt que de rentrer dans une démarche qui était une rénovation globale et qui engageait au moins deux à trois gestes pour arriver à une novation dite d'ampleur", explique Jean-Christophe Repon, le président de la Confédération de l'artisanat et des PME du bâtiment.
Une règle valable jusqu'au 31 décembre
Une modification du dispositif qui concerne aussi les logements classés F et G au DPE, soit les pires notations en matière de performance énergétique. Concrètement, si vous faisiez 17.500 euros de travaux, il vous restait 16.500 euros à charge. Avec la nouvelle règle, vous devrez sortir 9.000 euros de votre porte-monnaie, et les 7.500 euros restants seront pris en charge par l'État. Une règle valable jusqu'au 31 décembre puisque le gouvernement prévoit déjà de revenir au système de rénovation globale, qui ne fonctionnait pas jusque-là, dès le 1er janvier 2025. Les économies "quoi qu'il en coûte" comme on dit à Bercy.