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Le secteur du BTP confronté à la multiplication des vols sur les chantiers

Charles Luylier . 1 min

Le secteur du BTP fait face à une multiplication des vols sur les chantiers, représentant 44 millions d'euros de dommages en un an pour la Haute-Garonne. Il s'agit d'un véritable gouffre pour les entreprises du BTP, les assurances ne voulant plus couvrir ces vols.

Les entreprises du BTP doivent faire face à la multiplication des vols sur les chantiers. Un fléau qui représente 44 millions d'euros de dommages en un an, uniquement pour la Haute-Garonne.

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Sanitaires, câbles en cuivre et engins sont les plus convoités. Il s'agit d'un véritable gouffre pour les entreprises du BTP, car les assurances ne veulent plus couvrir ces vols.

"À peu près 70% de nos entreprises seront volées sur l'année"

Installé depuis 30 ans dans la région, Laurent Biasini, chef d'entreprise dans le BTP, n'a jamais vu ça. "On peut voir des sanitaires partir, des baignoires, des WC piqués. Depuis janvier, je suis à plus de 20.000 euros de pertes", explique-t-il.

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Des vols contre lesquels il est très compliqué de lutter, tant les voleurs n'ont peur de rien. "Il faut vous imaginer se faire piquer le câble de la grue. Ils montent en rampant sur la grue pour couper et récupérer le câble, qui est généralement en cuivre. Donc imaginez les risques, on en est là", déplore Laurent Biasini.

Des voleurs aguerris qui pourraient, même si rien n'est sûr, appartenir à des réseaux. C'est ce qu'avance Jonathan Sutra, secrétaire général de la fédération du BTP en Haute-Garonne. "Il y a eu un surenchérissement, nos matériaux ont de la valeur donc ils sont plus volés que par le passé. Donc ce sont des filières qui viennent lors des livraisons récupérer le matériel", affirme-t-il.

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"Nous, ce qu'on sait, c'est qu'aujourd'hui ça coûte 1% de notre chiffre d'affaires et qu'à peu près 70% de nos entreprises seront volées sur l'année", regrette Jonathan Sutra. Ce qui n'arrange rien, c'est qu'à ces vols il faut ajouter les actes de vandalisme, eux aussi en augmentation, notamment sur les chantiers dits sensibles comme l'A69.