MaPrimeRénov’ 1:21
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Margaux Fodéré / Crédits photo : Serge Tenani / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
À partir du 1ᵉʳ janvier 2024, les règles du dispositif MaPrimeRénov’ vont évoluer. Les montants vont augmenter et il sera possible de toucher des aides allant jusqu'à 90% des 70.000 euros de travaux mais à une condition : réaliser de plus gros travaux.

Si vous avez prévu de rénover votre logement avec MaPrimeRénov’, renseignez-vous bien avant. À partir du 1er janvier 2024, les montants vont augmenter. Il sera possible de toucher des aides allant jusqu’à 90% de 70.000 euros de travaux, mais à une condition : réaliser de plus gros travaux. Selon une étude du cabinet Effy publiée lundi, les ménages les plus modestes pourraient en bénéficier.

Les rénovations totales subventionnées

Oubliez les travaux dits mono-geste comme changer uniquement une fenêtre. Désormais, si vous voulez bénéficier de MaPrimeRénov', il faudra ajouter autre chose dans l’opération comme la pose d’une chaudière à bois ou même aller jusqu’à une rénovation globale de votre logement pour gonfler les aides, explique Audrey Zermati du cabinet Effy. "L’exemple que nous avons pris, c’est un ménage aux ressources très modestes qui occupe une passoire et qui va réaliser des travaux pour un saut de trois classes. On a estimé le coût de ces travaux à 63.000 euros TTC. En 2023, les aides auxquelles avait le droit ce ménage étaient de 39.565 euros. Avec la nouvelle réforme, ce ménage aura droit à 10.000 euros d'aides supplémentaires", détaille-t-elle.

Une exception pour l'installation d'une pompe à chaleur

En revanche, il existe un type de travaux que vous pourrez toujours faire grâce à la Prime, sans le cumuler à un autre, celui du changement de système de chauffage en optant pour une pompe à chaleur. À condition que vos revenus ne soient pas trop élevés. "Pour quatre personnes en Ile-de-France, [il ne faudra pas gagner plus] de 82.000 euros de revenus. Pour ces ménages-là, la PrimeRénov’ n’était déjà plus possible. Ils devront de toute façon aller dans un parcours de rénovation globale", affirme-t-elle. Reste à savoir si les Français auront envie de s’engager dans des rénovations d’ampleur, car malgré les aides, l’inflation continue de peser sur leur pouvoir d’achat.