«Violeur au tournevis» à Poitiers : le suspect, identifié grâce à la généalogie génétique, mis en examen et écroué
Un homme de 28 ans, soupçonné d'être le "violeur au tournevis" dans une affaire datant de 2015 à Poitiers, a été mis en examen et placé en détention provisoire ce jeudi. Le suspect a été identifié grâce à la généalogie génétique. "Cet homme, mineur au moment des faits, a reconnu en être l'auteur", a indiqué le parquet.
C’est un nouveau cold case résolu… dix ans après les faits. Un homme de 28 ans, soupçonné d’avoir commis un viol en 2015 à Poitiers, a été mis en examen et écroué ce jeudi, a indiqué le pôle "cold case" du parquet de Nanterre.
L'homme a reconnu les faits
Surnommé "le violeur au tournevis", ce dernier a été identifié grâce à la généalogie génétique, une technique d’identification assez inédite. L’été dernier, la justice française avait transmis aux Américains l’ADN du suspect retrouvé sur la scène de crime. Un ADN inconnu des fichiers français ; mais aux Etats-Unis, la base de profils est bien plus conséquente, nourrie de millions d’empreintes génétiques venues du monde entier.
Grâce aux sites internet qui proposent des tests de généalogie génétique, pour connaître par exemple ses origines, l’ADN masculin transmis a révélé des correspondances avec d’autres individus pouvant être des ascendants de l’auteur des faits. Les investigations ont alors permis de remonter jusqu’au suspect, qui a été placé en garde à vue.
Son ADN a bien matché avec celui de la scène de crime, d'autant plus que l’homme de 28 ans a reconnu les faits qui se sont déroulés le 23 juin 2015. La victime, une joggeuse, avait été attaquée au tournevis, étranglée puis violée. L’agresseur encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
