Immeuble effondré à Paris : une troisième personne est décédée

Une troisième personne est décédée suite à l'explosion survenue rue Saint-Jacques à Paris le 21 juin dernier.
Une troisième personne est décédée suite à l'explosion survenue rue Saint-Jacques à Paris le 21 juin dernier. © Estelle Ruiz / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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avec AFP / Crédit photo : Estelle Ruiz / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Une troisième personne est décédée ce vendredi, des suites de l'explosion de la rue Saint-Jacques à Paris. Il s'agissait d'une femme en état d'urgence absolue qui a succombé à ses blessures. Au total, une cinquantaine de blessés avaient été recensés.

Une femme née en 1946, conduite à l'hôpital en urgence absolue après l'explosion suivie de l'effondrement d'un immeuble le 21 juin dans le 5e arrondissement à Paris, a succombé à ses blessures jeudi, portant à trois le nombre de décès, a indiqué vendredi une source judiciaire. Selon la maire (Horizons) du 5e arrondissement Florence Berthout, il s'agit d'une professeure à l'école de mode privée Paris American Academy, située dans le bâtiment touché au numéro 277 de la rue Saint-Jacques.

"Le bilan s'établit désormais à trois personnes décédées", selon la source judiciaire, confirmant une information de Franceinfo. Un corps appartenant à une personne portée disparue dans les heures suivant l'explosion, enseignante dans cette même école, avait été retrouvé dans les décombres de l'immeuble six jours après. Dans la nuit du 6 au 7 juillet, une employée de la mutuelle Saint-Christophe, installée dans ce même bâtiment, est morte à l'hôpital.

"Une odeur de gaz"

Au total, une cinquantaine de blessés avaient été recensés dont quatre gravement atteints. Selon Franceinfo, une personne est toujours hospitalisée en urgence absolue. Le 21 juin, en fin d'après-midi, un immeuble situé rue Saint-Jacques s'était effondré, après une explosion suivie d'un incendie. Une information judiciaire, confiée au pôle accidents collectifs du tribunal de Paris, a été ouverte le 3 juillet pour homicide involontaire et blessures involontaires par violation manifestement délibérée d'une obligation de sûreté ou de prudence prévue par la loi ou le règlement.

 

Les investigations devront notamment déterminer l'origine du sinistre. Les premiers témoins, entendus dans l'enquête confiée au 3e district de police judiciaire de Paris, avaient évoqué "une odeur de gaz". Un mois après l'explosion, la maire Florence Berthout espère une levée rapide, "grâce aux travaux", de l'interdiction d'accès et de logement pour deux des cinq immeubles d'habitation concernés par l'explosion. Dans ces deux immeubles vivent une soixantaine de familles, privées de leur logement depuis un mois.

Une aide de 2 millions pour accompagner les professionnels et habitants

La quinzaine de familles qui étaient logées dans deux ensembles de logements sociaux ont été relogées "définitivement" ailleurs, affirme Florence Berthout. "Tous les accès aux bâtiments ayant été sécurisés", les polices nationale et municipale ont mis fin à leur présence permanente sur les lieux du drame, a-t-elle précisé. La maire de Paris Anne Hidalgo a annoncé le 26 juin une aide de 2 millions d'euros pour accompagner les professionnels et habitants touchés, assurant que "toute la lumière sera(it) faite sur les conditions de cette explosion".