Agression d'un policier toulonnais à Hyères : deux adolescents mis en examen et incarcérés

Un policier toulonnais a été agressé par une dizaine de jeunes devant son domicile, jeudi.
Un policier toulonnais a été agressé par une dizaine de jeunes devant son domicile, jeudi. © PATRICK KOVARIK / AFP
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Europe1.fr avec AFP , modifié à
Les deux adolescents placés en garde à vue après l'agression d'un policier de la BAC de Toulon, jeudi, ont été mis en examen et placés en détention provisoire.

Deux adolescents de 16 et 17 ans ont été mis en examen samedi et placés en détention provisoire deux jours après l'agression d'un policier toulonnais devant son domicile à Hyères (Var), a appris l'AFP auprès du parquet.

Mis en examen pour violences volontaires aggravées. Les deux mineurs ont été présentés à un juge d'instruction et mis en examen pour violences volontaires aggravées, sur un policier, avec arme, et en réunion. La justice leur reproche également des menaces de mort et des dégradations de biens. Le juge des libertés et de la détention a ordonné leur incarcération, conformément aux réquisitions du parquet de Toulon.

Une dizaine de personnes impliquées dans la bagarre. Jeudi à l'aube, alors qu'il rentrait du travail, le policier avait surpris deux personnes en train de casser sa voiture. "Il a alors fait connaître sa qualité de policier, ce que les mis en cause ne semblaient pas ignorer", avait précisé le parquet soulignant qu'ils l'auraient "reconnu". Une bagarre s'en est suivie au cours de laquelle l'un des deux agresseurs a appelé le concours d'autres personnes - une dizaine au total - qui sont venues leur prêter main forte. Le policier s'est vu accorder une interruption de travail de cinq jours.

"Des faits très graves". Le lendemain, le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez avait dénoncé sur Europe 1 des "faits très graves". "Je veux témoigner toute ma solidarité et tout mon soutien à ce fonctionnaire de police", avait-il insisté au micro d'Audrey Crespo-Mara, précisant en outre que "le ministre de l'Intérieur l'a eu au téléphone" dès jeudi.