Chaque matin, Axel de Tarlé décrypte l'une des actualités économiques marquantes du jour.
Et si on trouvait une solution au réchauffement climatique ?
Le prix Nobel d'Économie a été attribué à deux économistes qui pourraient sauver le monde.
Comment rendre possible "croissance économique" et 'bien-être de la planète" ?
Au moment où le GIEC publiait ce lundi ses prévisions alarmistes, l'Académie royale du Nobel a lancé ce message d'espoir avec ce double prix Nobel décerné à Paul Romer et William Nordhauss qui travaillent sur la question du réchauffement climatique depuis 40 ans.
Sa recommandation est toute simple. Il faut, dit-il, pénaliser les émissions de C02.
Comment ? On le fait déjà avec l'automobiliste, le diesel et l'essence sont lourdement taxées. C'est douloureux mais c'est la seule façon d'accélerer la transition vers la voiture propre. Quand il faudra payer plus de 100 euros pour un plein d'essence peut-être passera-t-on à l'électrique (le plein d'électricité ne coûte que deux euros).
Il faut faire la même chose avec les entreprises et les usines ?
C'est effectivement ce que l'on fait en Europe. Il existe déjà un marché du carbone. Les entreprises polluantes doivent payer environ 30 euros quand elles émettent une tonne de C02. Là aussi, même objectif, les inciter à basculer vers des énergies propres.
Pour les pays qui ne joueraient pas le jeu, il faut instaurer une taxe carbone aux frontières, pénaliser tout ce qui arrive et qui est chargé en CO2.
Est-ce que cela peut suffire face à l'urgence ? Car c'est maintenant qu'il faut agir, les auteurs du GIEC l'ont rappelé ce lundi.
Justement, c'est là où l'autre prix Nobel (Paul Romer) est intervenu. Il estime que c'est tout à fait faisable, que l’on peut baisser les émissions dès maintenant, pour vivre dans un monde meilleur demain.
Le plus grand danger, a-t-il dit, ce sont tous les messages alarmistes qui font que nous devenons "fataliste et sans espoir."
En clair, ce n'est pas le moment de gémir, il faut se retrousser les manches !