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Chaque jour, Axel de Tarlé fait un point sur l'économie.

Les grandes entreprises ont moins la cote auprès des jeunes étudiants.

Dans les années 90 et même 2000, les jeunes étudiants rêvaient de travailler dans les grands groupes comme Airbus, Total ou EDF pour les ingénieurs. Dans un autre domaine, L'Oréal, Procter, les Cabinets de consulting ou les banques pour des profils plus commerciaux.
Cette époque est révolue, c'est ce que montre une étude publiée hier "Great Place to Work" sur les entreprises où les salariés sont les plus heureux. Cette étude est basée sur des déclarations et non sur des chiffres officiels.
Les grands groupes reculent alors qu’ils étaient considérés comme le graal autrefois.

Plusieurs raisons à ce désamour des grandes entreprises, certains métiers ne font plus du tout rêver comme travailler dans le pétrole chez Total, Vallourec ou dans le nucléaire (EDF, Areva).
Les grands groupes avaient deux atouts qu'ils n'ont plus. Tout d’abord la garantie de l'emploi et l’'assurance d'une carrière. Ça n'est plus le cas car les grands groupes font eux aussi des plans de départ.
Ensuite, l'international comme avec Carrefour, l'Oréal ou Michelin qui envoyait ses salariés sur les quatre continents.
Sauf qu'aujourd'hui, toute entreprise ou start-up s’inscrit immédiatement ou ouvre très vite des perspectives à l'international.
Les grands groupes font donc moins rêver et leurs avantages se sont émoussés.
Effectivement, les grands patrons du CAC 40 le disent, ils croulaient sous les candidatures spontanées auparavant. Désormais, il faut aller chercher les meilleurs éléments.

 

Où veulent travailler les jeunes étudiants fraîchement diplômés ?

Les jeunes rêvent d'un parcours à la Mark Zuckerberg ou à la Google.
Ils rêvent de créer leur start-up, de création d'entreprise, c'est la start-up nation.
Tant mieux car c'est plus audacieux et plus créateur que d'aller pantoufler dans les grands groupes du CAC 40.