Chaque matin, Axel de Tarlé décrypte l'une des actualités économiques marquantes du jour.
Plus de 27 degrés à Paris et des pluies diluviennes sur le pourtour méditerranéen, le dérèglement climatique se voit partout.
Mais la bonne nouvelle c’est que les solutions proposées pour lutter contre le réchauffement sont de plus en plus audacieuses.
Rien que pour la seule journée d'hier, on a eu plusieurs annonces qui brisent des tabous.
D'abord, la Norvège (qui a battit toute sa fortune sur le pétrole) veut maintenant s'interdire d'investir dans le pétrole. Le gigantesque fond souverain norvégien veut blacklister l'ensemble des valeurs pétrolières et gazières. On peut trouver ça hypocrite pour un pays qui regorge de pétrole ou très audacieux. C’est un peu comme si l'Arabie Saoudite disait non à l'or noir.
Autre annonce, plus politique. En France à l'Assemblée Nationale, on a eu la création d'une sorte de club "anti CO2" constitué de 120 députés, toutes tendances confondues, de droite, de gauche, macroniste ou communiste, tous unis pour le climat. Avec en toile de fond, ces manifestations de rues que l'on a vues ce week-end, des marches pour le climat qui appellent les politiques à des actions fortes.
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Mais pour l'instant, concrètement, on ne voit rien venir !
justement, c'est très intéressant.
La banque d'Angleterre dit aux banques commerciales que, désormais, quand elles investissent dans une entreprise ou qu’elles accordent un prêt, elles doivent tenir compte des émissions de C02 et privilégier les entreprises propres.
Ça n'est pas une question sociétale ni une question de communication, c'est simplement de la bonne gestion.
Les entreprises "polluantes" seront tôt ou tard rattrapées par la patrouille et seront sanctionnées.
On l'a vu avec Volkswagen qui a menti sur ses émissions et qui a été condamné. L’entreprise doit maintenant, dans l'urgence, négocier le virage vers la voiture propre.