Chaque matin, Nicolas Beytout analyse l'actualité politique et nous livre son opinion. Ce jeudi, il s'intéresse aux conditions du reconfinement qui devrait être prochainement. Selon lui, tout va dépendre de la fermeture des écoles ou non.Le balancier a une nouvelle fois bougé. Cette fois, la perspective du confinement revient en force.Mais plus le gouvernement hésite, plus les scénarios se multiplient. Le plus simple, un maintien d’un couvre-feu à 18h semble désormais peu probable, même renforcé par un confinement tous les week-ends. Autre option, un couvre-feu avec interdiction de passer d’une région à l’autre . Et puis, il y a les hypothèses d’un confinement façon automne, ou d’un confinement total façon printemps de l’an dernier.En fait, les combinaisons semblent être innombrables.Oui, avec des niveaux plus ou moins sévères de privation de liberté. Mais s’il faut chercher un critère, un seul, qui peut faire basculer le confinement dans un sens ou dans l’autre, c’est l’école : est-ce que les écoles vont à nouveau fermer , comme il y a un an ? C’est là-dessus que tout se joue. Si elles ferment, alors ce sera impossible de maintenir un niveau satisfaisant d’activité économique. Des enfants qui ne vont pas en classe, c’est pour la plupart des familles françaises, la quasi-impossibilité de travailler normalement (y compris et surtout en télétravail). Pas d’école, c’est l’assurance d’une nouvelle chute de l’économie , des entreprises en grande difficulté et à terme du chômage. Pas d’école, c’est aussi une accumulation de difficultés psychologiques, voire de tensions familiales, comme l’a montré le retour d’expérience au printemps dernier.C’est un vrai problème aussi pour les enfants.Absolument : décrochage, perte de repères, inégalités accrues entre les familles qui peuvent faire office de support de l’enseignant et celles qui sont incapables de suivre le travail de l’enfant. C’est pour toutes ces raisons que le chef de l’État avait poussé à un déconfinement plus rapide que ne l’aurait voulu Édouard Philippe, en mai dernier. Et c’est en ayant tout ça en tête que Jean Castex répète à tous ses visiteurs que sa grande fierté, dans la gestion de cette crise, c’est que la France est de tous les pays celui qui a le plus laissé ses écoles ouvertes.Les profs penchent de quel côté ?Une grève a eu lieu mardi. Aucun mot d’ordre de ce type. En tout cas leur ministre, Jean-Michel Blanquer est d’une détermination absolue pour un maintien des écoles ouvertes , comme il l’était l’an dernier. Avec un argument de plus : cette fois, la société française pense majoritairement comme lui. Elle a redécouvert l’importance de l’école et son attachement à ce qu’elle représente. Pour lui, c’est donc une évidence : ce n’est pas le moment de flancher.
En savoir plusReconstruire, plutôt que déconstruire : la leçon de Notre-Dame
Chaque matin dans son édito, Vincent Trémolet de Villers revient sur l'actualité politique du jour. Ce lundi, il revient sur la réouverture de Notre-Dame de Paris.
9 décembre 2024
Chaque matin, Nicolas Beytout analyse l'actualité politique et nous livre son opinion. Ce jeudi, il s'intéresse aux conditions du reconfinement qui devrait être prochainement. Selon lui, tout va dépendre de la fermeture des écoles ou non.Le balancier a une nouvelle fois bougé. Cette fois, la perspective du confinement revient en force.Mais plus le gouvernement hésite, plus les scénarios se multiplient. Le plus simple, un maintien d’un couvre-feu à 18h semble désormais peu probable, même renforcé par un confinement tous les week-ends. Autre option, un couvre-feu avec interdiction de passer d’une région à l’autre . Et puis, il y a les hypothèses d’un confinement façon automne, ou d’un confinement total façon printemps de l’an dernier.En fait, les combinaisons semblent être innombrables.Oui, avec des niveaux plus ou moins sévères de privation de liberté. Mais s’il faut chercher un critère, un seul, qui peut faire basculer le confinement dans un sens ou dans l’autre, c’est l’école : est-ce que les écoles vont à nouveau fermer , comme il y a un an ? C’est là-dessus que tout se joue. Si elles ferment, alors ce sera impossible de maintenir un niveau satisfaisant d’activité économique. Des enfants qui ne vont pas en classe, c’est pour la plupart des familles françaises, la quasi-impossibilité de travailler normalement (y compris et surtout en télétravail). Pas d’école, c’est l’assurance d’une nouvelle chute de l’économie , des entreprises en grande difficulté et à terme du chômage. Pas d’école, c’est aussi une accumulation de difficultés psychologiques, voire de tensions familiales, comme l’a montré le retour d’expérience au printemps dernier.C’est un vrai problème aussi pour les enfants.Absolument : décrochage, perte de repères, inégalités accrues entre les familles qui peuvent faire office de support de l’enseignant et celles qui sont incapables de suivre le travail de l’enfant. C’est pour toutes ces raisons que le chef de l’État avait poussé à un déconfinement plus rapide que ne l’aurait voulu Édouard Philippe, en mai dernier. Et c’est en ayant tout ça en tête que Jean Castex répète à tous ses visiteurs que sa grande fierté, dans la gestion de cette crise, c’est que la France est de tous les pays celui qui a le plus laissé ses écoles ouvertes.Les profs penchent de quel côté ?Une grève a eu lieu mardi. Aucun mot d’ordre de ce type. En tout cas leur ministre, Jean-Michel Blanquer est d’une détermination absolue pour un maintien des écoles ouvertes , comme il l’était l’an dernier. Avec un argument de plus : cette fois, la société française pense majoritairement comme lui. Elle a redécouvert l’importance de l’école et son attachement à ce qu’elle représente. Pour lui, c’est donc une évidence : ce n’est pas le moment de flancher.
Au Cœur de l'Histoire - Virginie Girod
Virginie Girod
Découvrez l’Histoire de France et du monde avec l’historienne Virginie Girod dans cette nouvelle saison du podcast "Au Cœur de l’Histoire" ! Embarquez pour un voyage dans le temps inédit sur fond de musiques originales, pour une immersion totale à la manière de la fiction audio. Virginie Girod met en lumière des personnages historiques inspirants et lève le voile sur des époques essentielles de l’Histoire. Origines des guerres, complots, vies d’artistes, politiciens, pionniers, retrouvez de nouveaux épisodes tous les jours sur une variété de sujets allant de l’Antiquité à nos jours. Les lundis, mardis, jeudis et vendredis, plongez dans des récits 100% immersifs, puis chaque mercredi et samedi Virginie Girod vous propose une interview inédite avec un invité historien, chercheur, journaliste, pour en apprendre encore plus. "Au Cœur de l’Histoire" est une production Europe 1 Studio.
Lénaïg Monier
Chaque samedi et dimanche, de 6h à 9h, Lenaïg Monier, entourée des journalistes de la rédaction et des chroniqueurs de la station vous propose un point complet sur l'actualité pour mieux la comprendre. Un rendez-vous incontournable pour commencer votre week-end. Culture, société et évasion seront également au programme de ces trois heures.
Elisabeth Assayag
Entreprises, associations, collectivités locales... Elisabeth Assayag met chaque jour à l'honneur celles et ceux qui travaillent activement au renouveau de la société économique et entreprennent partout en France. Ils évoquent chacun au micro d'Europe 1 leur expérience et partagent leurs astuces et conseils avec celles et ceux qui viennent de se lancer.
Christophe Hondelatte
Conteur hors pair, Christophe Hondelatte tient les auditeurs en haleine avec ses récits ciselés et captivants. Faits divers, parcours singuliers et portraits de personnalités... Il remet en perspective et raconte les histoires qui ont fasciné les Français avant de les disséquer en compagnie de ses invités. Retrouvez l'histoire du jour chaque matin dès 6h en podcast. Il n'y a pas d'heure pour écouter Hondelatte raconte !
1958-2018 : il y a 60 ans naissait la Ve République. Mais la Constitution n’a pas été écrite en une nuit et ce régime ne s’est pas installé du jour au lendemain, loin s’en faut. Dans une série originale inédite imaginée pour Europe 1 Studio, Olivier Duhamel raconte la naissance de la Ve République. De Colombey-les-Deux-Eglises à l’Elysée, en passant par Alger : découvrez ce récit en huit épisodes avec les archives de l’époque au micro d’"Europe numéro 1".
Vanessa Zha
Suivez Vanessa Zhâ, journaliste voyage et patrimoine sur Europe 1, et envolez-vous vers de nouveaux horizons : avec Europe 1 Voyage(s), l’évasion commence maintenant, en podcast ! Imaginez une plage de sable fin, des montagnes, une ville au bout du monde… Vous n’avez pas votre billet et pourtant, vous pouvez écouter vos prochaines vacances ! Europe 1 Voyage(s), c’est le podcast pour partir à la découverte de nouvelles destinations, faire de nouvelles rencontres, s’ouvrir à de nouvelles cultures. Avec Europe 1 voyage(s), chaque épisode vous transporte vers une destination. Entre idées de visite et sites incontournables, bons plans et infos insolites, mais aussi regard intime et confidences d’invité(e)s. Europe 1 Voyage(s) est sur toutes les plateformes habituelles de podcast ainsi que sur l’appli et le site Europe1.<br /> <br /> Crédits : <br /> Incarnation et journaliste : Vanessa Zhâ <br /> Production : Marc O. Grünfeld <br /> Réalisation : Eliot Just <br /> Prises de son et recherches musicales : Victor Naulleau <br /> Coordination : Aurore Bossu <br /> Direction artistique visuel : Sidonie Mangin <br /> Archives Europe 1 : Laetitia Casanova, Antoine Reclus et Sylvaine Denis <br /> Edition et diffusion : Hugo Maze-dit-Mieusement
Ombline Roche
Tous les samedis et dimanches, Ombline Roche vous plonge dans les années Top 50 sur Europe 1. Laissez-vous guider !
Thierry Cabannes
Une heure d'information, d'analyses et de débats en direct du lundi au vendredi, en codiffusion avec CNEWS.
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