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Aurélien Fleurot, édité par Gauthier Delomez / Crédits photo : Riccardo Milani / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
La septième édition du salon VivaTech à Paris a laissé une place importante au futur du sport, et notamment au rugby à quelques semaines de la Coupe du monde en France. Le staff des Bleus et son manager, Fabien Galthié, ont présenté une innovation technologique destinée à améliorer le secteur des touches.

Avec l'intelligence artificielle, le sport a aussi été une grande thématique de la septième édition du salon VivaTech, le rendez-vous annuel de l'innovation à Paris. Alors que la Coupe du monde de rugby approche (8 septembre-28 octobre), le staff du XV de France a présenté dans les allées des innovations technologiques à destination des joueurs. À l'image de la touche augmentée qui permet, grâce à de la réalité virtuelle et des images captées en 3D volumétrique, de voir une action en mouvement.

Ce nouvel outil a été co-construit avec l'entreprise Orange par Karim Ghezal, l'un des entraîneurs de l'équipe de France. "La touche, c'est le domaine le plus facile (à analyser). C'est un laps de temps où le joueur a 3-4 secondes pour prendre une décision", rappelle-t-il au micro d'Europe 1, ajoutant que cette technologie "concernera d'autres systèmes de jeu". Pour cet entraîneur des Bleus, "VivaTech est un début, un pied en avant dans ce qui va se faire demain dans le futur".

Faire progresser les joueurs sans les fatiguer physiquement

Les matches de rugby se gagnent parfois sur des détails. C'est pour cela que Fabien Galthié, le sélectionneur du XV de France, ne compte rien laisser au hasard. "On a identifié un domaine très particulier qui est la phase de conquête, la touche, où on pouvait continuer à s'entraîner en simulant des phases de jeu", raconte le manager général. Pour lui, ce secteur de jeu "est le plus simple à travailler en technologie, mais c'est un des plus complexes où les matches se perdent et se gagnent aussi".

Cette technologie permet de faire progresser les joueurs sans les fatiguer physiquement parce qu'enchaîner les séquences de touche est impactant pour les genoux notamment. Cela permet à des joueurs blessés de rester dans la dynamique de performance instaurée au sein des Bleus.