La plateforme propose uniquement des plats végétariens ou vegan (photo d'illustration). 1:13
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Margaux Lannuzel
Invité de "La France Bouge", mardi sur Europe 1, Benjamin Hélion, co-fondateur d'Eatic, a expliqué le principe de sa plateforme de livraison conçue pour faire le lien entre restaurateurs et consommateurs éco-responsables. Celle-ci s'engage à livrer des mets végétariens ou vegan dans des emballages recyclables.

"Nous sommes la première plateforme de livraison de repas éco-responsables", affirme Benjamin Hélion, co-fondateur d'Eatic. Son application, fonctionnant sur le modèle des géants Deliveroo ou Uber Eats, propose uniquement des plats issus de restaurants végétariens ou vegan, et adhérant à une charte éthique dont les obligations vont de l'utilisation d'emballages recyclables à l'emploi de personnel non précaire. Invité de La France Bouge, mardi sur Europe 1, l'entrepreneur a expliqué la genèse de ce projet, lancé en novembre dernier. 

Une "rencontre" entre restaurateurs et consommateurs

"L'idée est née du constat que pour les gens qui veulent se nourrir en conscience (…), l'offre sur Deliveroo ou Uber Eats n'est pas satisfaisante", estime Benjamin Hélion. "Et en parlant avec des restaurateurs, on s'est rendu compte de la même chose. (…) On s'est dit qu'il y avait un problème à résoudre, qui était celui de la rencontre entre des restaurateurs conscients de l'environnement et de la condition animale et des consommateurs qui avaient les mêmes préoccupations."

En quelques mois, le concept a séduit une cinquantaine de restaurants partenaires et 5.000 utilisateurs à Paris, se faisant livrer à vélo. Il permet de commander uniquement des plats uniquement végétariens ou vegan, "pour avoir une vraie logique écoresponsable", explique le co-fondateur. "Il n'y a pas aujourd'hui de viande ou de poisson qui soit respectueux de l'environnement."

Trois mois après sa naissance, Eatic est allée "beaucoup plus vite que ce qu'on avait prévu, sans aucun financement", s'enthousiasme Benjamin Hélion, qui annonce un développement en province "à partir du mois de mars". "Avec du financement, on peut couvrir toutes les grandes villes de France et d'Europe en moins d'un an", assure-t-il.