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Transports : le retour du leasing social pour les voitures électriques

Aurélien Fleurot . 1 min

Le Leasing social est relancé. Des offres électriques dès 95 € par mois, une subvention limitée à 7.000 € par véhicule et une enveloppe de 370 M€, voici le plan gouvernemental. Financé par les certificats d’économie d’énergie, le dispositif attire déjà de fortes demandes mais suscite des réserves chez les concessionnaires.

Le retour du leasing social. Le dispositif gouvernemental qui permet à des foyers aux revenus modestes de bénéficier d'offres de véhicules électriques pour une centaine d'euros par mois, est à nouveau opérationnel dès ce mardi. Au programme : 95 euros pour la e-C3 de Citroën ou le Fiat Grande Panda, la Renault 5 à 120 euros ou un Peugeot e-2008 à 150 euros par mois.

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Le 1er leasing social avait été victime de son succès et stoppé net au bout de 6 semaines, car l'enveloppe prévue avait déjà largement été dépassée. Cette année, le montant du leasing social a été revu à la baisse.

Cette version 2025 doit être plus soutenable pour les caisses de l'État. L'an dernier, chaque véhicule était subventionné à hauteur de 13.000 euros. Ce sera désormais autour de 7.000€ et non-cumulable avec le bonus écologique. L'enveloppe totale est estimée à 370 millions d'euros par Bercy et est désormais financée par les certificats d'économie d'énergie.

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Les concessionnaires sont déjà très sollicités 

Ce retour ne fait pas que des heureux, les concessionnaires sont très méfiants. L'an dernier, ils avaient attendu très longtemps les remboursements de la part de l'État.

Il y aura toujours des incertitudes quand les locations seront terminées rappelle Pierre Jallu-Berthier, concessionnaire en région parisienne et dans le Nord. "Le retour du véhicule, qui lorsqu'on part dans ce schéma-là, à un coût très largement supérieur au prix du marché à 3 ans. Donc il y a la perte à assumer. Et il est à craindre qu'au moins 10% rendent des véhicules qui sont dans un état qui nécessite des travaux soit légers, soit importants. Cette partie-là non plus n'est pas traitée", assure-t-il.

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Une certitude en revanche, les intéressés devront se dépêcher, car les concessionnaires ont déjà reçu de très nombreuses demandes d'informations.