Le prix d'une action va se situer entre 16,50 et 19,90 euros. (Photo d'illustration) 1:18
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Carole Ferry, édité par Ugo Pascolo , modifié à
Dès ce jeudi matin, et jusqu'au 19 novembre pour les particuliers, il est possible de "réserver" des actions de la Française des Jeux, avant son introduction en Bourse le 21 novembre. La première étape d'un pari pour l'État, qui compte investir dans des secteurs d'avenir avec cette importante rentrée d'argent. 

Si vous comptez investir dans la Française des Jeux, vous pouvez vous y pencher dès ce matin. Ce jeudi marque la première étape dans la privatisation de la FDJ avec le lancement des souscriptions aux actions. Concrètement, vous avez jusqu'au 19 novembre pour "réserver" vos actions si vous êtes un particulier - le 20 pour les investisseurs -, avant une entrée en Bourse le 21 novembre. Une vaste opération en forme de pari sur l'avenir pour le gouvernement. 

L'État espère avoir une importante rentrée d'argent...

Car la Française des Jeux rapportait jusqu'à présent 100 millions d'euros à l'État par an grâce aux dividendes. Mais avec cette privatisation, il va céder 52% de son capital - sur un total de 72% - et conserver les 20% restants, ne touchant donc plus qu'un cinquième de la somme. Mais si l'État vend "les bijoux de familles", c'est pour avoir une importante rentrée d'argent. Et Bercy n'a pas hésité à faire tout son possible pour tirer au maximum les ventes des actions, dont le prix se situe entre 16,50 et 19,90 euros : une offerte pour dix achetées si vous les gardez au moins 18 mois, et 2% de réduction pour les particuliers.

...pour pouvoir investir dans des secteurs d'avenir

Néanmoins, "les actions gratuites sont plafonnées à 5.000 euros d'actions achetées", a prévenu Bruno Le Maire dans les colonnes du Parisien. Car l'argent dont va bénéficier l'État avec cette privatisation n'ira pas dans ses caisses. Derrière cette vente, l'idée est d'investir dans les secteurs d'avenir, comme la recherche médicale ou le stockage des énergies renouvelables, via le fond pour l'innovation. Un pari assez osé pour l'Etat. Mais il reste encore une question pour les Français : faut-il investir ?