Française des Jeux : l'action coûtera entre 16,50 et 19,90 euros

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L'entrée en Bourse de la Française des Jeux est prévue pour le 21 novembre. © LIONEL BONAVENTURE / AFP
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avec AFP
Dans un entretien accordé au quotidien "Le Parisien" mercredi, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a annoncé que le prix de l'action de la Française des Jeux sera compris entre 16,50 euros et 19,90 euros. L'entrée en Bourse de la FDJ doit se faire le 21 novembre. 

Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a annoncé mercredi que le prix de l'action de la Française des Jeux, qui va entrer en Bourse, sera compris entre 16,50 euros et 19,90 euros.

L'État garde 20% de son capital

L'Etat prévoit de céder 52% du capital - sur un total de 72% aujourd'hui - et est "prêt à en réserver jusqu'à un tiers aux particuliers", a-t-il précisé dans un entretien au Parisien. Il a également indiqué que le gouvernement avait fixé à 200 euros le seuil minimum de cette souscription qui démarre jeudi. "La souscription est ouverte à compter du jeudi 7 novembre et jusqu'au mardi 19 novembre à 20 heures, pour les particuliers", a indiqué Bruno Le Maire. 

Des avantages pour les petits épargnants

Pour les convaincre d'investir, plusieurs avantages sont réservés aux petits épargnants, a rappelé le ministre : une décote de 2% est ainsi prévue sur les titres qu'ils achèteront, et ils se verront également attribuer une action gratuite pour dix achetées s'ils les conservent pendant 18 mois. "Les actions gratuites sont toutefois plafonnées à 5.000 euros d'actions achetées", a prévenu Bruno Le Maire. Interrogé sur les risques encourus, comme précédemment lors des privatisations de Renault ou EDF, Bruno Le Maire s'est voulu rassurant, estimant que "les marchés ne sont pas comparables".

"Ceux de l'énergie et de l'industrie automobile peuvent varier davantage, notamment en fonction de facteurs mondiaux", a-t-il estimé, mettant en avant la "croissance dynamique" de la FDJ et les chiffres de la consommation de jeux en France "en augmentation régulière". Du côté des investisseurs privés, ils sont "nombreux" à avoir fait part de leur intérêt pour cette introduction en Bourse, a assuré le ministre, qui s'est toutefois bien gardé de citer des noms avant l'opération.