Voiture 1:31
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Noa Moussa , modifié à
Le prix du carburant a doublé ces derniers mois, dépassant la barre des deux euros le litre. C'est une situation très compliquée pour la plupart des conducteurs de véhicules motorisés, surtout pour ceux contraints d'emprunter la voiture tous les jours pour se rendre au travail. Ainsi, dans son projet de loi sur le pouvoir d'achat, le gouvernement prévoit de revaloriser la "prime transport" et d'étendre la liste de ses bénéficiaires.

La "prime transport", jusqu'ici destinée aux salariés éloignés des transports en commun, pourrait s'élargir à tous les conducteurs de véhicules motorisés, quel que soit l'endroit où ils habitent et même en Ile-de-France. Son montant, jusqu'ici plafonné à 200 euros par an, pourrait doubler. C'est évidemment une mesure très attendue des salariés mais que toutes les entreprises n'auront pas les moyens de financer. 

"Il faut que l'entreprise en ait les moyens"

"Cette aide est versée directement par le chef d'entreprise. Il ne peut pas y avoir d'aide du gouvernement donc c'est forcément un coût important en fonction du nombre de collaborateurs pour les entreprises. Et pour qu'une entreprise puisse la donner, il faut qu'elle en ait les moyens", explique Benedicte Caron, vice-présidente de la CPME.

Un dispositif temporaire

"Moi, par exemple c'est une prime que je n'ai jamais mise en place dans mon entreprise. Je suis dans une zone rurale, donc pratiquement tout le monde vient en voiture. Même si je me limite à 400 euros, c'est 40.000 euros de coût pour l'entreprise." Cette prime serait un dispositif temporaire valable uniquement cette année et l'an prochain, mais qui pourra être cumulée avec la prise en charge par l’employeur des abonnements aux transports en commun