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«On vit 38 jours à crédit» : à partir du 24 novembre, la France vit au-dessus de ses moyens, souligne Jean-Baptiste Léon

Yanis Darras . 1 min

Jean-Baptiste Léon, directeur des publications de "Contribuables Associés" et auteur "Le Livre noir de l’argent public", était l'invité d'Europe 1 matin ce lundi. Au micro de Dimitri Pavlenko, il alerte sur l'endettement français. Dès le 24 novembre, la France vit à crédit.

La France vit-elle au-dessus de ses moyens ? La question se pose alors que le budget 2026 est actuellement examiné par le Parlement. Les députés et sénateurs doivent notamment résoudre l'épineuse question du déficit, alors que le pays fait face à un endettement supérieur à 110%. 

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Invité ce lundi matin sur le plateau d'Europe 1 matin, Jean-Baptiste Léon, journaliste et directeur des publications de Contribuables Associés et auteur du Livre noir de l’argent public (aux éditions Hugo Doc), alerte sur le niveau de vie de la France face à ses recettes. 

Alors que les députés - qui ont rejeté la partie recette du budget - ont bien du mal à trouver des économies et à geler les prestations, les sénateurs ont déjà fait savoir qu'ils se battraient contre les hausses d'impôts proposées par les élus de la chambre basse, faisant craindre un budget loin des prévisions du gouvernement pour ramener le déficit vers 3% d'ici la fin de la décennie. 

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38 jours à crédit en 2025, contre 4 dans les années 80

"Le 24 novembre, on a consommé l'ensemble de nos recettes", révèle ainsi Jean-Baptiste Léon au micro de Dimitri Pavlenko. "Si on regarde l'ensemble des dépenses publiques, elles étaient de 1.670 milliards d'euros l'année dernière, pour 1.501 milliards d'euros de recettes, ça nous donne 169 milliards de déficit. Donc, à partir du 24 novembre, on vit 38 jours à crédit", insiste-t-il. 

À titre de comparaison, dans les années 80, le jour de dépassement budgétaire tombait le 28 décembre. "On vivait quatre jours à crédit, alors qu'à cette époque, il y avait déjà des difficultés", conclut-il.