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«Nous n’avons pas été assez craints» : Emmanuel Macron déplore l'accord commercial entre l'UE et les Etats-Unis

Europe 1 avec Arthur de Laborde . 1 min

Emmanuel Macron, qui ne cesse d'en appeler à une Europe "puissance", a déploré mercredi en Conseil des ministres que l'Union européenne n'ait pas été plus offensive sur les droits de douane face à Donald Trump et jugé qu'elle pouvait encore arracher des concessions.

Depuis l'accord commercial conclu le week-end dernier entre l'Europe et les Etats-Unis sur les droits de douane, Emmanuel Macron sort enfin du silence. Le président s'est exprimé ce mercredi après-midi en Conseil des ministres. Le chef de l'État temporise, mais a du mal à cacher son embarras face au texte négocié par Bruxelles. 

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"L’Europe ne se vit pas encore suffisamment comme une puissance"

Donald Trump impose, Emmanuel Macron s’adapte. "L’Europe ne se vit pas encore suffisamment comme une puissance", reconnaît le président français qui lâche même : "Nous n’avons pas été assez craints". Pour autant, le chef de l’Etat assume un accord déséquilibré qui fournit de la visibilité à court terme. Il salue des exemptions pour l’aéronautique et l’agriculture, et précise que "ce n’est pas la fin de l’histoire, les négociations vont se poursuivre". 

Un ton prudent, loin de celui de François Bayrou qui parle d’une soumission de Washington et cible la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen en rappelant que les achats d’armes ou d’énergie ne relèvent pas de Bruxelles, mais des Etats. 

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Emmanuel Macron, lui, reste mesuré, promet de formaliser l’accord et d'œuvrer à son rééquilibrage en tenant une position de fermeté. Mais selon un de ses proches, le chef de l’Etat n’est pas agacé par Ursula von der Leyen, il continue même de la soutenir. Pendant que François Bayrou hausse le ton, Emmanuel Macron s’inscrit dans une ligne dénoncée par son Premier ministre avec cette formule : "C’est mieux que si c’était pire".