Pour les vacances de la Toussaint, les Français veulent partir ailleurs que dans les grandes villes. 1:10
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Carole Ferry, édité par Antoine Terrel
Alors que l'épidémie de coronavirus gagne à nouveau du terrain, les professionnels du tourisme s'attendent à des résultats catastrophiques pour les vacances de la Toussaint. Les réservations ont chuté de 50% par rapport à l'an dernier. 

Après une période estivale compliquée par l'épidémie de coronavirus, les professionnels du tourisme s'attendent à nouveau à des congés de la Toussaint catastrophiques. Il y a en moyenne 50% de réservations en moins par rapport à la même période l'an dernier, selon les chiffres des Offices de tourisme de France. 

Le plus dur, c'est pour les hôtels dans les grandes villes, notamment à Paris. Covid-19, restrictions... la période n'est clairement pas propice à la flânerie urbaine. Même a Cannes, les hôtels qui restent ouverts d'ordinaires jusqu'a début novembre ont décidé de fermer plus tôt cet automne. 

La côte atlantique plus recherchée que la Méditerranée 

La situation n'est pas meilleure pour les campings, qui avaient misé sur le prolongement de la saison pour rattraper le manque à gagner du printemps. La plupart ont finalement renoncé.

Là où il y a le plus de réservations, c'est dans les meublés. Abritel, Airbnb et le réseau Gites de France ont des demandes à peu près équivalentes à l'an dernier. Du monde qui veut partir mais là encore, pas dans les grandes villes. C'est du vert qui est recherché avec, parmi les destinations phares, la côte atlantique, beaucoup plus que la Méditerranée. À noter également que les demandes sont plus nombreuses cette année dans les Vosges.