Une première soirée "clubbing déconfiné" s'est déroulée à Vitry-sur-Seine jeudi. 1:46
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Angèle Chatelier, édité par Ariel Guez , modifié à
À quoi ressemblent les soirées après le coronavirus ? Europe 1 s'est rendue au Kilowatt, à Vitry-sur-Seine près de Paris, où une soirée "clubbing déconfiné" était organisé pour la première fois depuis mars. 200 personnes étaient présentes, sans pouvoir danser devant la scène et en respectant des consignes sanitaires strictes. 
REPORTAGE

Le retour des soirées dansantes ? Avec le déconfinement, de plus en plus de Français se retrouvent pour faire la fête dans les parcs ou chez eux. Jeudi soir, pour la première fois depuis mars, le Kilowatt organisait une soirée "clubbing déconfiné", à Vitry-sur-Seine. Dans le monde d'après le coronavirus, même si on peut toujours faire la fête les règles sanitaires sont strictes : les transats sur les graviers sont séparés d'un mètre, tout comme la vingtaine de tables dans la salle, où dix personnes maximum peuvent s'y retrouver. 

Des règles sanitaires strictes

Surtout, il y a une interdiction formelle de déambuler et d'aller devant la scène. Si on reste à sa place, on peut tout de même danser debout et il n'y a pas de contraintes sur le port du masque. Les 200 spectateurs, âgés de 30 ans en moyenne, sont avertis des consignes dès leur arrivée par des affiches ludiques comme "hydro-alcollisme, ça a du bon !" Un organisateur de l'événement les rappelle régulièrement à chacun d'entre eux. Pas question de se mélanger aux autres groupes : "si vous êtes venus par deux, vous vous restez par deux".

"On n’est pas non plus dans un contexte normal de fête"

Mais la musique est forte et enivre : l'ambiance des nuits festives a manqué. Certains se font la bise, se câlinent, discutent avec les voisins de table. Rapidement, des fougueux dansent devant la scène... difficile de rester statique. "Dans ce genre de soirée, après un certain nombre de verres, c'est plus compliqué", reconnaît un fêtard. "Il faut savoir se mesurer et faire assez attention". 

La soirée s'est terminée à minuit. "On n’est pas non plus dans un contexte normal de fête", souligne une organisatrice, car dans la vie d'avant le coronavirus, ces événements s'éternisaient jusqu'au petit matin.