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Thierry Geffrotin, édité par Tiffany Fillon , modifié à
Vendredi, paraît le 26ème tome de la bande dessinée belge "Blake et Mortimer". Dans cet album, intitulé "Le millième bras du Mékong" (Dargaud), le lecteur plonge dans la Chine maoïste, dans un univers mêlant fantastique, science-fiction et récit historique. 
INTERVIEW

Blake et Mortimer reviennent, vendredi, avec un nouvel album, intitulé Le millième bras du Mékong (publié chez Dargaud). Cette 26ème aventure transporte les deux héros britanniques, parmi les plus célèbres de la bande dessinée avec Tintin, Astérix et Obélix ou encore Largo Winch, dans la Chine de 1949, dirigée par Mao Zedong. 

Blake et Mortimer doivent sauver Hong Kong - à l'époque, sous mandat britannique - des attaques de l'un des derniers seigneurs chinois. Le capitaine Blake se lance alors au secours de son fidèle acolyte Mortimer, kidnappé par les hommes du général chinois. De son côté, Mortimer se met en quête d'un document historique qui va changer le cours de l'Histoire de la Chine, accompagné par un archéologue chinois. 

"Un peu d'exotisme"

Pour ce numéro mis en vente à 400.000 exemplaires pour le premier tirage, Yves Sente, le scénariste, a souhaité donné un nouveau souffle à Blake et Mortimer, 32 ans après la mort de leur créateur. "Aller en Chine était quelque chose que je trouvais très intéressant. D'abord, parce que les personnages de Edgar P. Jacobs (leur créateur, ndlr) n'y sont jamais allés", explique Yves Sente. "Hong Kong était encore une colonie britannique à l'époque, donc cela donne de bonnes raisons aux deux personnages de s'y rendre", poursuit-il, en ajoutant que ce voyage en Chine permet aussi de "proposer un peu d'exotisme". 

Au cours de cette aventure, les deux héros se retrouvent face à des pandas très agressifs, des moustiques tueurs et des dragons qui se nourrissent d'une mystérieuse perle de vie. Le lecteur plonge dans une aventure à la croisée des genres, entre fantastique, histoire et science-fiction.