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Guillaume Perrodeau
Chez Anne Roumanoff sur Europe 1, le comédien évoque le début de sa carrière, à une époque où il était en quête de notoriété à tout prix. Pierre Palmade n'hésite pas à parler de "névrose". "Il fallait qu'on me reconnaisse", affirme le comédien.
INTERVIEW

"Pierre Palmade joue ses sketches", c'est le titre et la promesse du nouveau spectacle du comédien. Derrière ce titre simple se cache la volonté de renouer avec sa jeune carrière, mais aussi d'aller vers des spectateurs différents. "J'ai envie de toucher un public qui ne me connaît pas forcément", souligne-t-il chez Anne Roumanoff sur Europe 1. Plus en paix avec soi-même, le comédien confie qu'il est davantage apaisé. Une occasion pour lui de retourner dans le passé au micro d'Europe 1, à une époque où il était en soif de reconnaissance.

"À la boulangerie ou en boîte de nuit, il fallait qu'on me reconnaisse"

Pierre Palmade a-t-il eu la grosse tête ? "Quand on est jeune, que l'on arrive de province et qu'on est tout de suite reconnu, forcément", indique le comédien. "Je n'avais pas la grosse tête dans mon métier. Mais à la boulangerie ou en boîte de nuit, il fallait qu'on me reconnaisse", se souvient-il. Pierre Palmade ne cache pas qu'il avait besoin de sentir les regards qui se tournaient vers lui à son passage. "J'avais l'impression qu'on me regardait parce que j'étais beau. En réalité, on me regardait parce que je passais à la télévision", confie l'acteur aujourd'hui.

"Si on ne se retournait pas sur moi, c'était la crise de panique"

Une quête de notoriété qui pouvait aller loin, comme il le décrit au micro d'Europe 1. "J'aimais tellement qu'on me reconnaisse que je n'allais pas à l'étranger. Car là-bas, je n'existais plus. Ma névrose allait jusque là. Si on ne se retournait pas sur moi, c'était la crise de panique", affirme Pierre Palmade. Aujourd'hui, il a laissé de côté cette recherche de popularité à tout prix. "Maintenant, c'est même l'inverse. Si la personne ne sait pas trop ce que je fais, cela me plaît", confie-t-il.