La 37ème édition des Journées européennes du patrimoine est placée sous le signe du coronavirus. L'événement culturel a commencé samedi et dure jusqu'à dimanche avec pour les visiteurs l'obligation de réserver avant de se rendre sur un site afin de limiter les accès et de respecter les mesures sanitaires. Les places se sont arrachées très vite pour les visites, témoignage de l'enthousiasme des curieux malgré l'épidémie.
"Ce sont des bâtiments qui datent de plusieurs siècles, plusieurs personnalités importantes sont passées là, personnellement, je trouve cela émouvant", raconte une visiteuse interrogée dans la cour d'honneur de l'Elysée. Covid-19 ou pas, l'émerveillement est donc toujours de mise devant les dorures, la garde républicaine et le bureau du président de la République.
"On n'est pas les uns sur les autres, c'est bien"
Les puristes, eux, ne ratent pas une seule journée de cet événement culturel et ont forgé, au fil du temps, leur opinion sur les bâtiments de la République. Faisant fi du coronavirus, Josée estime par exemple que le président de l'Assemblée nationale "habite dans un endroit beaucoup plus beau" que le président de la République ! Cette inconditionnelle savoure sa visite car, en raison de la régulation des accès liée à la crise sanitaire, il y a environ quatre fois moins de monde qu'à l'ordinaire.
L'ESSENTIEL CORONAVIRUS
> Dépistage du coronavirus : à seconde vague, second échec
> Quand est-on cas contact ? Et autres questions que l'on se pose tous les jours
> Que sont les tests "antigéniques", désormais autorisés par le gouvernement ?
> Coronavirus : les 5 erreurs à ne pas commettre avec votre masque
>Coronavirus : à partir de quel âge faut-il faire tester son enfant ?
Le Palais de l'Elysée n'est par exemple accessible qu'à 2.500 personnes par jour cette année. "Il n'y a personne", confirme une habituée qui se réjouit de la fin des interminables files d'attente des années précédentes. "Tout le monde fait attention, on n'est pas les uns sur les autres, c'est bien", conclut-elle, ravie.