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Prison de Vendin-le-Vieil : le personnel pénitentiaire dans l’attente, après la visite de Gérald Darmanin

Maximilien Carlier - Mis à jour le . 1 min

Trente détenus du grand banditisme, dont Mohamed Amra, ont été transférés dans la prison ultra-sécurisée de Vendin-le-Vieil. Le gouvernement promet des mesures pour éviter toute nouvelle évasion, mais les surveillants réclament des moyens concrets et une prime, pourtant promise, est toujours attendue.

Rendre les évasions impossibles, c'est bien l'objectif de la nouvelle prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil, selon Gérald Darmanin. Dans le Pas-de-Calais, 30 détenus liés au grand banditisme y ont été transférés cette semaine. Parmi eux, le multirécidiviste Mohamed Amra, tristement connu pour son évasion sanglante au péage d'Incarville, ayant coûté la vie à deux agents pénitentiaires.

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Plus jamais d'affaire Amra, c'est d'ailleurs ce qu'a déclaré le ministre de la Justice en visite sur place ce vendredi. Les agents de cette prison attendent désormais d'être récompensés pour leur travail. Le garde des Sceaux a félicité tout le personnel et sa venue montre son implication dans ce projet de narcoprison.

Gérald Darmanin a annoncé une prime de 150 euros pour les surveillants, mais pas de date et aucun délai, déplore Julien, du syndicat UFAP-UNSa Justice. "L'échéance n'a pas été donnée. C'est important, les personnels, au vu de leur future mission, une prime spécifique qui leur serait allouée n'est pas négligeable. C'est un juste retour du travail qui sera effectué au sein de ce nouvel établissement", selon lui.

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Un travail supplémentaire pour les agents pénitenciers

Un travail colossal, notamment pour les écoutes des détenus, avec ce nouveau régime carcéral. Les 100 prisonniers ont le droit d'appeler deux fois deux heures par semaine. Cela fait 400 heures d'écoute au total à retranscrire.

"Humainement, ce n'est pas possible à effectuer. Donc il nous faut des moyens technologiques pour pouvoir absorber ce flot d'écoute et donc à l'administration de nous fournir ces moyens", relève David Lacroix, délégué syndical Force Ouvrière Pénitentiaire.

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Des conversations téléphoniques extrêmement importantes, insiste ce surveillant, surtout pour prévenir d'éventuels projets des détenus.