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Prison de Vendin-le-Vieil : comment vont se dérouler les transferts des détenus ?

Maximilien Carlier (correspondant dans le Nord) . 1 min
Après deux mois de travaux, la prison de haute-sécurité de Vendin-le-Vieil s'apprête à recevoir ses nouveaux occupants
Après deux mois de travaux, la prison de haute-sécurité de Vendin-le-Vieil s'apprête à recevoir ses nouveaux occupants AFP / © Michel Euler / POOL / AFP

Les futurs détenus de la prison de Vendin-le-Vieil seront bientôt transférés au sein de l'établissement. Des opérations de jour comme de nuit, ultra-surveillées, pour ne pas que se reproduise le drame du péage d'Incarville. L'évasion de Mohamed Amra avait alors entraîné la mort de deux agents pénitentiaires.

Une centaine de détenus s'apprête à arriver dans les prochaines heures et les prochains jours à Vendin-le-Vieil, établissement détenant pour l'instant huit prisonniers. Ces transferts de détenus seront surveillés, notamment depuis le drame au péage d’Incarville, qui avait entraîné la mort de deux agents pénitentiaires.

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250 surveillants mobilisés

Les arrivées se feront essentiellement par convois, de jour comme de nuit. "Les détenus qui viendront ici seront classés DPS (détenus particulièrement signalés ndlr). Ils seront systématiquement pris en charge par les forces de sécurité intérieure, le RAID, le GIGN, les IRIS. Il se peut que certains arrivent par hélicoptère. On veut absolument qu’Incarville ne se reproduise plus", explique David Lacroix, délégué syndical Force Ouvrière Pénitentiaire dans la prison de Vendin-le-Vieil.

Plus de 250 surveillants composent l’établissement. Des agents formés, et surtout prêts assure Julien, secrétaire local UFAP-UNSA justice : "On est sur le qui-vive, les effectifs, le personnel est présent pour accueillir les premiers détenus d’une minute à l’autre. Toutes les formalités d’écrou seront effectuées. À partir du moment où les détenus s’inscriront dans le greffe, on connaîtra leur nom, leur identité".

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Des transferts "inédits" confie un surveillant, au vu du profil des détenus et de leurs réseaux à l’extérieur, comme c'était le cas pour celui de Mohamed Amra. "Dans nos murs, on sera en sécurité", insiste cet agent pénitentiaire. "Mais il y aura cette crainte, dès qu’on sortira de prison, pour retrouver notre quotidien", conclut-il néanmoins.