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Après deux mois de travaux, la prison de haute-sécurité de Vendin-le-Vieil s'apprête à recevoir ses nouveaux occupants

Maximilien Carlier (à Vendin-le-Vieil) - Mis à jour le . 1 min

La prison de Vendin-le-Vieil s'apprête à accueillir cette semaine ses premiers prisonniers. Ici, une centaine de détenus dangereux, dont de nombreux narcotrafiquants, seront détenus dans ces murs. Pour les contenir, l'établissement a subi des travaux importants. Europe 1 a pu faire le tour du propriétaire avant l'arrivée des nouveaux occupants.

Après deux mois de travaux, la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais, s'apprête à recevoir ses premiers détenus. Bientôt ici, une centaine de détenus, parmi les plus dangereux du pays, seront enfermés. Filet anti-hélicoptère, quatre miradors et des murs de 12 mètres de haut, soit l’équivalent d’un immeuble de quatre étages... L'établissement ne veut prendre aucun risque face à la dangerosité de ses futurs détenus. 

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À l’intérieur de cette prison de haute-sécurité, des cellules de 12 mètres carrés. Dedans, des toilettes, une douche, un lit et une grille accrochée aux fenêtres afin d'empêcher au maximum les échanges entre les narcotrafiquants. 

Éviter les communications entre détenus

"C’est destiné à limiter les possibilités de communication des détenus entre eux. Dans le jargon pénitentiaire, les détenus font des yoyos, avec ficelle et draps, ils peuvent se passer des objets entre eux", explique ainsi au micro d'Europe 1 Marc Jinguéné, directeur de la prison de Vendin-le-Vieil.

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Aux portes, des passe-menottes pour entraver les prisonniers avant de sortir dans le couloir. Un hygiaphone a été également installé dans les parloirs, pour mettre fin aux contacts avec les proches. "Les détenus rentreront d’un côté, les familles de l’autre. Objectif : empêcher les communications avec l'extérieur, et les contrôler quand elles sont par téléphone", insiste Sophie Bleuet, directrice interrégionale des services pénitentiaires. 

Un isolement strict

L'isolement sera strict également au sein de l'établissement de haute-sécurité. La promenade se fera en petit nombre. Seulement cinqdétenus en même temps, contre 12 en temps normal. Il y aura également plus de comparutions à distance, grâce à l'installation de salles avec des télés et des caméras. "Le principe, (c'est d'éviter ndlr) l'extraction physique des détenus pour éviter de mettre en danger les agents pénitentiaires", souligne Cédric Logelin, porte-parole du ministère de la Justice. 

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Des exercices de transferts de prisonniers ont eu lieu la semaine dernière, juste devant la prison, avant l’arrivée cette semaine des premiers narcotrafiquants.