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Policier de la BAC tabassé à Tourcoing : Gérald Darmanin auprès des forces de l'ordre

Maximilien Carlier . 1 min

Un policier de la BAC a été tabassé jeudi soir à Tourcoing, alors qu'il intervenait pour un vol de trottinette. Gérald Darmanin, le garde des Sceaux démissionnaire, s'est rendu au commissariat de la ville ce vendredi, pour apporter son soutien aux forces de l'ordre.

Après le passage à tabac d'un policier de la brigade anti-criminalité (BAC) jeudi à Tourcoing (Nord), Gérald Darmanin s'est rendu au commissariat de la ville ce vendredi.

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Le garde des Sceaux démissionnaire a relancé l'idée d'une peine de prison minimale pour les agresseurs de force de l'ordre ou de pompier. Cette proposition est une version remaniée des fameuses peines planchers, en vigueur sous Nicolas Sarkozy puis abrogées par François Hollande en 2014.

Une haine anti-flic qui s'accentue

Gérald Darmanin, venu apporter son soutien aux forces de l'ordre, a jugé cette attaque inacceptable. "Tout ce qui s'est passé, c'est tout simplement des policiers qui faisaient leur travail pour intervenir dans le cas d'un vol de trottinette où il y avait un chantage", "un harcèlement d'un pauvre gamin qui subissait la loi d'une petite bande", déplore-t-il. 

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La suite n'est que violence dans ce quartier populaire de Tourcoing. Le policier de la BAC a été tabassé par plusieurs mineurs avec une matraque, poursuit le ministre démissionnaire de la Justice. Le fonctionnaire, pourtant expérimenté, est ressorti avec le nez cassé, la cloison nasale déplacée et le visage tuméfié.

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Les habitants du quartier sont sous le choc. "C'est inadmissible. Il est là pour nous servir, il nous défend et on l'agresse", se désole René. "C'est impensable, je suis un peu outré des choses pareilles", continue-t-il. 

Une haine anti-flic qui s'accentue, selon les syndicats de police, notamment à cause du contexte politique des réseaux sociaux. Que l'on puisse diffuser ces images violentes et même s'en réjouir, c'est là le second scandale, insiste Gérald Darmanin.