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Incendie dans l’Aude : l’homme suspecté de ne pas avoir bien éteint son braséro mis en examen

Cyrille de la Morinerie . 1 min

L'automobiliste suspecté d'être à l'origine des départs de feu dans l'Aude, où 400 hectares ont été brûlés dans la forêt de Bizanet, a été mis en examen et placé en détention ce mardi. Au total, 200 pompiers ont dû être mobilisés pour lutter contre les flammes. L'homme a reconnu les faits et risque désormais 3 ans de prison et 45.000 euros d'amende.

Entre dimanche et ce mardi, 400 hectares brûlaient en forêt de Bizanet, dans l'Aude. Plus de 200 pompiers ont dû être mobilisés pour lutter contre les flammes en pleine canicule. Et désormais, les causes sont connues. Un automobiliste transportant un braséro mal éteint sur l'autoroute aurait causé les départs de feu. Ce mardi, l'individu a été mis en examen et placé en détention. Mais concrètement, comme ce feu s'est-il propagé ?

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Le suspect déjà condamné plusieurs fois

Selon les premiers éléments de l'enquête, tout indique que des projections de braises ont provoqué plusieurs départs de feu.

Le suspect était chargé d'organiser un apéritif et un repas à l'occasion d'un mariage dimanche après-midi. Le même jour, vers 15 heures, ce traiteur quitte les lieux après avoir installé le braséro et le tournebroche sur sa remorque. Il prend la direction de Coursan, fait un premier stop sans rien remarquer avant de s'arrêter une seconde fois près de la commune de Bizanet, explique le procureur de la République de Narbonne, Éric Camous.

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"Il apercevait, à l'aide de sa caméra de recul, d'importantes fumées à l'arrière de sa remorque. Il stoppait immédiatement son véhicule, s'emparait de deux bidons de 5 litres d'eau pour tenter d'éteindre le foyer. N'y parvenant pas, il appelait les pompiers à 16h05", a-t-il détaillé.

Le mis en examen est un homme de 33 ans, un traiteur ambulant qui avait déjà commis plusieurs infractions, précise le procureur. "Il avait malgré tout été plusieurs fois condamné pour des infractions d'imprudence liées à des conduites en état alcoolique, sous l'emprise de stupéfiants. Au moment des faits, il ne possédait plus le permis de conduire, il n'avait pas d'assurance professionnelle et son véhicule n'était pas assuré", précise-t-il. Le suspect a reconnu les faits et risque trois ans de prison et 45.000 euros d'amende.