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«Djihadistes en liberté» [2/5] : le risque de récidive perpétuelle

William Molinié (Service Police-Justice) - Mis à jour le . 1 min
«Djihadistes en liberté» : le risque de récidive perpétuelle
«Djihadistes en liberté» : le risque de récidive perpétuelle STEPHANE DE SAKUTIN / AFP / © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Que sont devenus les djihadistes de la génération Bataclan ? Certains sont morts dans des attentats, d’autres ont été condamnés à leur retour en France. La plupart d’entre eux sont aujourd’hui sortis de prison ou sur le point de l’être dans les tous prochains mois. Ils n’en sont pas pour autant moins dangereux. À quelques jours des commémorations des attentats du 13 novembre 2015, Europe 1 poursuit sa série "Djihadistes en liberté" et explore les profils de ces sortants.

À 15 jours des commémoration du 13 Novembre 2015, Europe 1 explore les profils de ceux qui sont qualifiés comme étant des djihadistes de la génération Bataclan. Certains continuent d’être discrètement suivis par le renseignement. Le risque de récidive en matière terroriste intervient dans les sept à dix ans. Ce temps est plus long que pour les crimes ou les délits relevant du droit commun.

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Youssef Ettaoujar est l’illustration de la nécessité de suivre les djihadistes même à leur sortie de prison. En 2015, cet islamiste vient de purger 5 ans de prison pour avoir voulu se rendre en Syrie et il est assigné à résidence au domicile familial.

Il continue de côtoyer ses amis radicalisés

Les services antiterroristes le suivent de très près, convaincus qu’il n’en a pas fini avec l’action violente. Youssef Ettaoujar dissimule ses conversations via des messageries cryptées. Surtout, il continue de côtoyer ses amis radicalisés. Lors de la perquisition, les policiers de la DGSI découvrent dans une trappe un pistolet d’alarme et deux barillets. Mais aussi des photographies de l’État islamique ainsi qu’une dizaine de téléphones.

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Dans l’un d’entre eux, des brouillons qui contiennent des numéros de plaques d’immatriculation. L’une correspond à une voiture, celle de Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur à l’époque. Youssef Ettaoujar a pris 12 ans de prison en récidive légale et il est aujourd’hui déjà libérable.