Publicité
Publicité

Attaques sur les prisons : Trottinette, tags et incendie… Ce que la vidéosurveillance révèle

William Molinié - Mis à jour le . 1 min
Attaque sur les prisons : Trottinette, tags et incendie… ce que la vidéosurveillance révèle
Attaque sur les prisons : Trottinette, tags et incendie… ce que la vidéosurveillance révèle © Miguel MEDINA / AFP

Depuis dimanche, au moins d'une dizaine d'établissements pénitentiaires sont visés par des actes de violence, à travers le territoire français. Des dégradations, incendies et tirs qui se ressemblent en tous points et laissent entendre une action minutieusement coordonnée. Alors qu'une enquête a été ouverte, les premières images de vidéosurveillance révèlent déjà des informations.

Neuf établissements pénitentiaires, au minimum, ont été visés par des dégradations, des incendies de véhicules ou encore des tirs à l'arme automatique depuis dimanche.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Au total, 21 véhicules appartenant majoritairement à des surveillants sont partis en fumée, lors de cette opération qui semble minutieusement coordonnée. Alors que le parquet national antiterroriste s'est saisi de l'enquête, les premières images enregistrées par les caméras de vidéosurveillance révèlent des informations. 

Alliance inédite entre les milieux contestataires

Lundi soir à 21h45, un suspect est arrivé aux abords de la prison de Valence selon les images de vidéosurveillance. L'homme, arrivé sur le parking de la maison d'arrêt avec une trottinette, s'est arrêté devant deux véhicules. Au sol, il inscrit la mention "DDPF" à l'aide d'une peinture rouge, avant d'asperger les voitures d'un liquide inflammable et d'y mettre feu. Avant de prendre la fuite, l'individu filme avec son téléphone les inscriptions et l'incendie. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Le tag "DDPF", pour "droits des prisonniers français" selon une source policière, a été également retrouvé trois heures plus tard sur une dizaine d'autres véhicules garés devant la protection judiciaire de la jeunesse à Marseille. Si la piste de l'ultra-gauche, proche des mouvements anarchistes italiens, est étudiée de près, les enquêteurs n'excluent pas celle du narcobanditisme. 

Effectivement, le mode opératoire observé à Toulon, avec des tirs d'armes automatiques de type Kalachnikov, ne correspond pas à la mouvance de l'ultra-gauche. C'est pourquoi, une source proche du dossier indique qu'une nouvelle thèse se dessinerait, à savoir celle d'une alliance inédite entre les milieux contestataires violents et le banditisme de cité. Ce rapprochement aurait réussi à voir le jour à travers les messageries cryptées.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Si l'enquête a été confiée à la police judiciaire et à la DGSI, à ce stade de l'enquête, la justice considère ces faits comme des actes de terrorisme