Abattage de l'arbre rendant hommage à Ilan Halimi : deux sans-abris d'origine tunisienne interpellés
Deux semaines après l'abattage de l'olivier en hommage à Ilan Halimi, les enquêteurs ont interpellé deux personnes susceptibles d'être en lien direct avec l'affaire. Les policiers ont retrouvé ces individus, des sans-domicile fixe d'origine tunisienne, grâce à une reconnaissance ADN.
Deux suspects ont été interpellés dans l'affaire de l'abattage de l'arbre qui avait été planté en hommage à Ilan Halimi, à Épinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) dans la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 août dernier. Les deux individus, des sans-abris originaires de Tunisie, auraient été confondus grâce à leur ADN.
Des empreintes ont été prélevées sur la stèle commémorative et sur l'olivier découpé à la tronçonneuse cette nuit-là.
Interpellés dans le même parc où l'arbre a été tronçonné
Lors de leur interpellation, les policiers ont constaté sur le téléphone portable des suspects qu'ils s'étaient filmés en train de manier une tronçonneuse peu de temps avant l'affaire. C'est dans le jardin d'Alcobendas, le même où se trouvait l'olivier, qu'ils ont été arrêtés. Un lieu que les deux individus avaient l'habitude de fréquenter.
Les deux Tunisiens sont actuellement en garde à vue dans le cadre de cette enquête ouverte par le parquet de Bobigny pour destruction de bien d'utilité publique. Pour ce chef d'accusation, ils encourent une peine de deux ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende.
Une profanation qui avait suscité l'émoi général et faisant réagir jusqu'au plus haut sommet de l'État. Le président de la République Emmanuel Macron avait dénoncé "un acte de haine". "Abattre l'arbre rendant hommage à Ilan Halimi, c'est chercher à le tuer une deuxième fois", avait-il écrit sur son compte X.
