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10 Septembre : la mobilisation en échec mais pas les violences

William Molinié - Mis à jour le . 1 min

Malgré 175.000 manifestants recensés en France, la journée de mobilisation du 10 septembre a tourné court. Loin d’un raz-de-marée populaire, la contestation a été marquée par une faible affluence, des heurts avec la police et la stratégie de l’ultra-gauche, déjà tournée vers le 18 septembre.

Le grand jour n’a finalement pas eu lieu. Ce mercredi 10 septembre, la colère populaire a été confisquée par l’ultra-gauche, responsable des dégradations et des affrontements face à la police.

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À Rennes, Lyon, Nantes, Grenoble, Paris, la mobilisation des 80.000 policiers et gendarmes a permis de contenir, malgré tout, les 175.000 manifestants partout en France. Face à d’autres mobilisations, celle-ci fait pâle figure. Elle est loin d’être massive et ressemble davantage à un échec. Par exemple, à Paris, seulement 14.000 manifestants ont été comptabilisés.

Un prochain mouvement le 18 septembre

Au niveau national, si on compare aux moyennes des autres journées d’action syndicale, il y avait ce mercredi 75.000 personnes de moins. 100.000 de moins que lors de l’entre-deux tours des dernières législatives. Mais pas question en revanche pour les cadres de la Place Beauvau de lever la garde.

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Déjà, de nouveaux appels à bloquer le pays ce jeudi 11 septembre et dans les jours à venir sont diffusés, car pour l’ultra-gauche soutenue par les Insoumis, l’enjeu n’est pas tant la masse des personnes mobilisées, mais plutôt l’intensité des actions.

Leur objectif est de sidérer, de s’emparer de cibles symboliques comme une préfecture ou le siège d’une grande entreprise.

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Ce 10 septembre, les blackblocs parisiens ont échoué à envahir les rails de la Gare du Nord, grâce à l’anticipation des services de renseignement. Policiers et gendarmes ont comme consigne de faire cesser tous types de blocage et de ne surtout pas laisser s’installer le mouvement, qui a désormais en ligne de mire la date du 18 septembre prochain. Une journée nationale de grève et de manifestations, à l’appel de la gauche et des syndicats.