Valérie Pécresse demande à Renault des garanties sur l'emploi. 2:01
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Antoine Terrel , modifié à
Invitée jeudi d'Europe 1, Valérie Pécresse est revenue sur le plan de soutien à l'industrie automobile et à Renault annoncé par le gouvernement. Pour la présidente de la région Île-de-France, concernant Renault, la fermeture de l'usine de Flins "serait un véritable cataclysme". 
INTERVIEW

En proie à d'importantes difficultés financières, Renault doit dévoiler vendredi les contours d'un plan d'économies de deux milliards d'euros, annoncé en février. De son côté, le président de la République Emmanuel Macron a présenté un plan d'aide massif au secteur de l'automobile. Invitée jeudi d'Europe 1, la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse a jugé que, concernant Renault, ce plan devait être "conditionné au maintien de l'emploi". 

Au cours d'un entretien avec le PDG du constructeur Jean-Dominique Sénart, l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy assure lui avoir dit "clairement que j'attends des engagements de maintien de l'emploi, pour le site de Flins, et pour toute l'Île-de-France". Pour Valérie Pécresse, la fermeture de l'usine de Flins "serait un véritable cataclysme". 

"Je ne me laisserai pas enfumer" 

"Je ne me laisserai pas enfumer par de vagues promesses", prévient Valérie Pécresse, qui a multiplié les exigences sur Europe 1. "Je demande des garanties : un plan d'avenir pour Flins sur dix ans, que l'automobile du futur de Renault soit toujours conçue en Île-de-France, à Guyancourt, et que la filière recyclage soit développée avec une vraie vision d'économie circulaire", a réclamé la fondatrice du mouvement Libres !

Enfin, Valérie Pécresse demande "un comité de pilotage et de suivi qui intègre la région Île-de-France, pour vérifier que tous les engagements que Renault va prendre soient tenus". 

"L'Île-de-France doit rester la grande région de l'automobile qu'elle est aujourd'hui". 

"À ce stade, ni les sites de Viry-Châtillon et de Lardy ne semblent concernés par le plan de restructuration de Renault", précise Valérie Pécresse. Mais, ajoute-t-elle, "ce qui est certain, c'est que nous devons nous battre, car l'Île-de-France doit rester la grande région de l'automobile qu'elle est aujourd'hui".