Les deux confinements devraient faire exploser les factures d'électricité et de gaz. 1:25
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Élise Denjean, édité par Antoine Terrel , modifié à
Selon RTE, la consommation d'électricité chez les particuliers a augmenté de 4% pendant le premier confinement, tandis qu'Engie prévoit une hausse de 20% pour le deuxième confinement. De fortes hausses qui se verront sur les factures. 

C'est un cocktail bien coûteux. Alors que l'épidémie de coronavirus continue de sévir en France, les deux confinements, la généralisation du télétravail qui en a résulté et l'arrivée de l'hiver devraient faire exploser nos factures de gaz et d'électricité. Pour le deuxième confinement, Engie prévoit ainsi une hausse de 20% de la consommation d'électricité chez les particuliers. 

 

 

De nouvelles habitudes, comme le télétravail, qui ont un coût 

"En septembre, on était à 222 kWh, et en novembre, on est à 358 kWh !" Grâce à son compteur Linky, Mathias peut suivre mois par mois sa consommation d'électricité. Lui aura passé quasiment toute son année en télétravail, tandis que sa compagne l'a rejoint le temps des deux confinements. Résultat : de nouvelles habitudes qui se répercutent sur la consommation. 

"Il fait assez sombre dans le salon, du coup, je suis obligé de laisser la lumière allumée du matin jusqu'au soir. Le midi, on fait tourner le four ou les plaques... Et on a l'écran de l'ordinateur allumé en permanence dans la journée", détaille-t-il au micro d'Europe 1.  

"Il va y avoir des mauvaises surprises"

Selon le gestionnaire RTE, la consommation d'électricité chez les particuliers a augmenté de 4% pendant le premier confinement. Engie, lui, mise pour le 2e confinement sur une hausse de 20%. Et tout ça va inévitablement peser sur la facture, rappelle Xavier Pinon, gérant du comparateur Selectra.

"Beaucoup de gens sont mensualisés, donc on attend la facture de régularisation pour pouvoir faire le bilan de la consommation réelle", dit-il, avant de prévenir : "Je pense qu'il va y avoir des mauvaises surprises !" Et pour ceux qui ont un chauffage individuel, la note risque d'être encore plus salée. Cela peut monter jusqu'à 130 euros en plus, dit Selectra, selon la taille de votre logement.