Le gouvernement va investir 15 millions d'euros dans des start-up des "technologies vertes"

Emmanuel Macron et Ségolène Royal à Cupertino, au siège d'Apple.
Emmanuel Macron et Ségolène Royal à Cupertino, au siège d'Apple. © AFP
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Grégoire Martinez avec AFP , modifié à
START-UP - Le gouvernement lance un incubateur dédiée aux start-up de la "green tech".

Les ministres de l'Écologie et de l'Économie, Ségolène Royal et Emmanuel Macron, ont lancé mardi l'appel à projets "Green Tech", ouvert aux start-up qui "concourent à la transition écologique" et doté d'une enveloppe d'environ 15 millions d'euros.

Un marché à un milliard d'euros. L'appel à projets cible huit "secteur clés", à commencer par les économies d'énergie, illustrées notamment par l'installation de compteurs individuels dans 4 millions de foyers équipés de chauffages collectifs, obligatoire avant la fin 2016. "Un marché d'un milliard d'euro", a précisé Mme Royal lors d'une conférence de presse. Le gouvernement entend également inciter le développement d'objets connectés et d'applications pour les compteurs "intelligents" d'électricité (Linky) et de gaz (Gazpar), dont la généralisation est prévue d'ici 2022.

Mettre en avant les énergies renouvelables. D'autres applications seront encouragées dans le domaine des énergies renouvelables, pour "favoriser l'autoconsommation et l'effacement chez les particuliers", ou dans les transports, pour le "recensement et (le) partage des services liés au véhicule électrique". Par ailleurs, dans le domaine de la santé et de l'environnement, une des priorités affichées est l'élaboration d'un "détecteur de pesticides dans les fruits et légumes". "Ce n'est pas une liste fermée", a indiqué la ministre de l'Écologie.

Jusqu'à 50 projets. Jusqu'à 50 projets pourront bénéficier d'un fonds "de pré-amorçage" de 150.000 euros chacun, soit 7,5 millions d'euros au total. Un supplément de 500.000 euros maximum sera accordé aux projets "les plus prometteurs", le budget global de l'appel à projets étant d'environ 15 millions d'euros, a précisé à Laurence Monnoyer-Smith, commissaire générale au développement durable, chargée de superviser cet appel à projets.