Transferts suspects de l'OM : mises en examen levées pour les ex-dirigeants Dassier et Veyrat

Jean-Claude Dassier avait été mis en examen en septembre 2015.
Jean-Claude Dassier avait été mis en examen en septembre 2015. © KENZO TRIBOUILLARD / AFP
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avec AFP
Jean-Claude Dassier, président de l'OM de 2009 à 2011, avait été mis en examen en septembre 2015 pour abus de biens sociaux, association de malfaiteurs, faux et usage de faux, comme Antoine Veyrat, ex-directeur général. 

Les mises en examen de l'ex-président de l'OM Jean-Claude Dassier et de l'ex-directeur général Antoine Veyrat dans l'enquête sur des transferts douteux de joueurs ont été levées, et les deux hommes placés sous le statut de témoin assisté, a-t-on appris mardi auprès d'eux.

La mise en examen de Pape Diouf annulée en juin. "Ça a été long pour un dossier vide, mais mieux vaut tard...", a réagi par SMS Jean-Claude Dassier, confirmant une information de L'Equipe. Jean-Claude Dassier, président de l'OM de 2009 à 2011, avait été mis en examen en septembre 2015 pour abus de biens sociaux, association de malfaiteurs, faux et usage de faux, comme Antoine Veyrat, directeur général du club de 2008 à 2011 et mis en examen, lui, début octobre 2015.

En juin déjà, la cour d'appel d'Aix-en-Provence avait annulé la mise en examen de Pape Diouf, président de l'OM de 2005 à 2009 et placé lui aussi sous statut de témoin assisté. En mai 2017, la chambre de l'instruction avait aussi annulé la mise en examen de Philippe Perez, ex-directeur général du club, l'une des neuf personnes initialement mises en examen dans ce dossier où la justice s'intéresse à l'intervention éventuelle de membres présumés du banditisme local dans les transferts de joueurs.

La justice soupçonnait des opérations surévaluées au bénéfice d'agents. Une information judiciaire avait été ouverte en juillet 2011 pour "extorsion de fonds, blanchiment et association de malfaiteurs", en marge d'une affaire sur le milieu des boîtes de nuit à Aix-en-Provence. Mais l'enquête s'est ensuite plutôt orientée vers des transferts impliquant le club marseillais, la justice soupçonnant des opérations surévaluées au bénéfice d'agents ou d'intermédiaires officieux et au préjudice de l'actionnaire du club.

Parmi les opérations dans le collimateur de la justice figurent celles concernant Ben Arfa, mais aussi Lucho, Mbia, Diawara, Abriel, Niang, Azpilicueta, Rool, Morientes, Kaboré, Rémy, Gignac, Cheyrou ou Heinze.