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Jean-Jacques Héry édité par Léa Leostic
Eliminés à la surprise générale par la Suisse en huitièmes de finale de l’Euro lundi soir, les Bleus ont fait leur retour en France mardi en fin d'après-midi. Ils ont atterri à l’aéroport du Bourget, où une dizaine de supporters seulement les attendait. Triste retour à la réalité pour les champions du monde.

Une ambiance à l'image de la déception. Pourtant parmi les favoris de la compétition, les Français ont été éliminés dès les huitièmes de finale de l’Euro, lundi soir. Les Bleus, qui menaient 3-1 à dix minutes de la fin du temps réglementaire, ont finalement été sortis par les Suisses aux tirs au but (3-3, 5-4 a.p.). Un match manqué, une élimination précoce, un sentiment de gâchis et beaucoup de tristesse.

Dans l’indifférence presque générale

Mardi, les Bleus ont donc quitté Bucarest et sont arrivés vers 17 heures à l’aéroport du Bourget, dans l’indifférence presque générale. Sous la pluie, les joueurs sont sortis au compte-goutte de l’aérogare, Presnel Kimpembe et Karim Benzema en tête. Ils sont ensuite montés dans des taxis. Seulement une dizaine de supporters était présent, mais le cœur n’y était pas vraiment. Ils n’avaient ni maillots, ni écharpes, ni drapeaux, donnant presque l’impression de s’être arrêtés là par hasard.

Pour les joueurs, direction les vacances

"Je savais qu’ils atterrissaient au Bourget donc je me suis arrêté en passant. S’arrêter en huitièmes de finale, ce n’est pas terrible... On est champion du monde ! On aurait dû gagner !", regrette un supporter de l’équipe de France rencontré par Europe 1. Il tente d’expliquer cette défaite face à la Nati par "les choix tactiques et un peu la grosse tête". "Je voudrais quand même les applaudir car je reste un passionné et un supporter de l’équipe de France", ajoute-t-il ensuite.

Il n’y aura finalement même pas eu d’applaudissements. Difficile également d’apercevoir les joueurs, masqués par les vitres teintées des voitures. Pour les Bleus, place désormais aux vacances, après une saison longue et fatigante, conclue lundi soir par une immense déception.