Olympique de Marseille : Roberto de Zerbi justifie la mise à l’écart de Rabiot et Rowe après une violente altercation
L'entraîneur de l'OM, Roberto De Zerbi, est revenu sur la violente bagarre entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe après la défaite à Rennes, la semaine dernière (1-0). Une scène surréaliste qui a poussé le club à écarter les deux joueurs et à les placer sur la liste des transferts.
L’entraîneur de l’Olympique de Marseille, Roberto De Zerbi, a livré, ce vendredi 22 août, un récit sans détour sur l’incident qui secoue le club depuis la première journée de Ligue 1. Une violente altercation a éclaté dans le vestiaire après la défaite à Rennes (1-0), opposant Adrien Rabiot à Jonathan Rowe, au point que les deux joueurs ont été immédiatement mis à l’écart puis placés sur la liste des transferts.
"C’était une bagarre de bar", a résumé le technicien italien en conférence de presse. Présents au moment des faits, le coach et le directeur sportif ont assisté, médusés, à cette scène brutale. "Un coéquipier était à terre, victime d’un malaise, et eux se battaient devant tout le monde", a ajouté l'entraîneur de l'OM
Un "évènement d’une violence extrême"
Roberto de Zerbi, encore marqué par cet épisode, a décrit un climat tendu où même les gardes du corps ont dû intervenir. "Normalement, ils sont là pour nous protéger des autres, pas de nous-mêmes", a déclaré, dépité, Roberto de Zerbi. Le président Pablo Longoria a évoqué de son côté un "évènement d’une violence extrême". L’encadrement du club, avec Mehdi Benatia, a d’abord tenté de calmer les choses, expliquant aux joueurs qu’ils étaient provisoirement écartés. Mais selon Roberto de Zerbi, l'entourage des joueurs – et en particulier celui d’Adrien Rabiot, représenté par sa mère – a compliqué la situation.
"Adrien reste un bon garçon, mais son entourage a mal géré l’après-Rennes. Avec des excuses sincères, cela aurait pu se régler", a rapporté le coach italien. L'entraîneur dit avoir parlé avec le joueur ce vendredi matin. "Il est déçu, trouve la sanction exagérée. Mais dans un club, il y a des règles. Personne n’est au-dessus", a confié Roberto de Zerbi. Ce dernier, visiblement affecté mais ferme, a conclu : "Je n’ai pas à perdre ma dignité pour un joueur, quel qu’il soit. Le club passe avant tout. C’est un choix difficile mais nécessaire pour l’avenir".