Ligue des champions : le Real et Zidane mal partis face à Wolfsburg

Les "Loups" ont mangé tout cru les Madrilènes de Zidane, mercredi soir.
Les "Loups" ont mangé tout cru les Madrilènes de Zidane, mercredi soir. © John MACDOUGALL / AFP
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J.R. , modifié à
Les Allemands du VFL Wolfsburg ont créé la sensation en battant, à la surprise générale, le Real Madrid de Zizou, en quarts de finale aller (2-0).

Les promesses du Real de Zizou, vainqueur du "clasico" à Barcelone ce week-end, n'auront pas tenu plus de quatre jours. Les Madrilènes ont perdu, à la surprise générale, leur quart de finale aller de Ligue des champions sur la pelouse du VFL Wolfsburg (2-0). Les Allemands ont réalisé une immense première période pour construire un succès totalement inattendu, grâce à un penalty de Rodriguez (18e) et un but d'Arnold (25e). Pour se qualifier, les "Merengue", totalement dépassés mercredi soir, devront réaliser une grande prestation au retour, dans moins d'une semaine au stade Santiago Bernabeu. Inscrire trois buts sans en encaisser un seul, la tâche s'annonce ardue pour les hommes de Zidane. 

Benzema sort sur blessure. Pour leur première participation à ce stade de la compétition, les "Loups", surnom de l'équipe allemande, ont dévoré un Real Madrid d'une étonnante faiblesse défensive. Wolfsburg a profité des errements de l'arrière-garde madrilène pour inscrire deux buts en moins de dix minutes, aux 18e et 25e minutes. Sonnés, les Espagnols ont eu toutes les peines du monde à se créer des occasions pour revenir au score. Pire : le Real a perdu Karim Benzema en fin de première période, touché à un genou et remplacé par Jesé (41e). 

Le cauchemar des "Merengue" s'est poursuivi en seconde période, incapables de se montrer dangereux hormis sur un duel remporté par Benaglio, le portier du VFL, face à Cristiano Ronaldo (73e). Avec seulement trois tirs cadrés, le Real ne méritait de toute façon pas mieux. Pour Wolfsburg, meilleur dans tous les domaines, il reste 90 minutes à tenir pour réaliser le plus grand exploit de son histoire. A contrario, une élimination serait catastrophique pour le Real... et pour le futur de Zidane sur le banc madrilène.