Ligue 2 : après le report de Béziers-Lens, la LFP va indemniser le club nordiste et ses supporters

Le club de Lens et ses supporters vont être indemnisés pour leur déplacement (photo d'archives).
Le club de Lens et ses supporters vont être indemnisés pour leur déplacement (photo d'archives). © AFP
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Europe1.fr avec AFP
La LFP, qui a pris la décision d'annuler le match en raison de l'état de la pelouse, s'est dite "consciente des désagréments engendrés" pour le millier de supporters lensois à avoir fait le déplacement pour rien. 

La Ligue de football professionnel (LFP), qui a décidé d'annuler la rencontre de Ligue 2 entre Béziers et Lens quelques heures avant le coup d'envoi samedi, a "accepté de dédommager le club afin que ce dernier puisse prendre en charge les frais de déplacement de ses supporters" venus pour rien, a-t-elle annoncé dimanche.

Un millier de supporters déçus. La LFP s'est notamment dite "consciente des désagréments engendrés par le report de la rencontre Béziers-Lens" et précisé que "les billets achetés pour ce match restent valables pour la rencontre, qui sera prochainement reprogrammée". L'annonce de l'annulation du match, en raison "de l'état de la pelouse du Stade de la Méditerranée, jugée impraticable", n'était intervenue qu'une poignée d'heures avant l'heure de son coup d'envoi, et un millier de supporters lensois a donc fait le déplacement pour rien.

"Des sacrifices familiaux et financiers". "On pense en premier lieu aux 1000 supporters qui devaient assister au match et qui font des sacrifices familiaux et financiers pour vivre leur passion", avait déploré le directeur général du RCL Arnaud Pouille samedi. "Deux mille kilomètres en 24 heures... pour entendre qu'il y a une annulation à cause de l'état de la pelouse, en plein été. Et alors que le terrain a été homologué 48 heures avant". "Déjà privés du déplacement à Metz pour la prochaine journée de championnat (sur décision préfectorale, NDLR), nos supporters sont encore une fois face à une situation très difficilement acceptable", plaidait-il encore.