Ligue 1 : quarante supporters bordelais interpellés à Strasbourg

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Quarante supporters bordelais ont bravé l'interdiction de se déplacer à Strasbourg. Ils ont été interpellés. © NICOLAS TUCAT / AFP
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avec AFP , modifié à
Alors qu’ils avaient été interdits de déplacement, quarante supporters se sont rendus au stade de la Meinau à Strasbourg samedi soir lors de la 24ème journée de Ligue 1.

Quarante supporters bordelais, interdits de déplacement par arrêté préfectoral, ont été interpellés samedi après avoir fait leur apparition dans les tribunes de La Meinau à Strasbourg lors du match comptant pour la 24e journée de Ligue 1, a-t-on appris dimanche de source policière. "Les interpellations se sont bien passées et certaines gardes à vue sont toujours en cours", a précisé la préfecture du Bas-Rhin à 13 heures.

"13 heures de garde à vue pour un match de foot". "On est vraiment dans le cadre d'une politique d'exception appliquée aux supporters, cela fait déjà 13 heures de garde à vue pour être allé voir un match de foot, c'est totalement disproportionné", a fustigé l'un des responsables du groupe Ultramarines, Laurent, qui ne souhaite pas donner son nom de famille pour raisons professionnelles.

"Ils n'avaient pas à être là". Ce sont des membres de ce groupe de supporters ultras, qui revendique plus d'un millier d'adhérents, qui ont été évacués dans le calme de l'une des tribunes du stade de La Meinau lors de la première mi-temps du match entre Strasbourg et Bordeaux. "Les supporters bordelais ont été évacués par des stadiers, appuyés par des CRS, car ils n'avaient pas à être là. Tout s'est fait dans le calme et il n'y a pas eu d'échauffourée", avait expliqué samedi soir Romain Giraud, secrétaire général du club alsacien.

"Prouver par a + b l'absurdité de ces interdictions". En bravant l'arrêté préfectoral, imposé à la suite d'une sanction disciplinaire prononcée par la Ligue de football (LFP) à la suite d'une banderole brûlée face à Troyes (20e journée de L1), les ultras bordelais ont expliqué vouloir "prouver par a + b l'absurdité de ces interdictions totalement irresponsables", sur leur compte Twitter, où ils ont aussi affirmé avoir été "éjectés du stade comme des criminels à coups de matraque totalement gratuits".