Ligue 1 : Balotelli a entendu des cris de singe, dossier étudié jeudi

Mario Balotelli est soutenu par le président de l'OGC Nice.
Mario Balotelli est soutenu par le président de l'OGC Nice. © JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP
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avec AFP
La LFP va se pencher sur les affirmations de Mario Balotelli qui assure avoir été victime de cris de singe samedi lors du déplacement de Nice à Dijon.

L'attaquant de Nice Mario Balotelli a "entendu des cris de singe à son encontre" lors de la défaite à Dijon samedi (3-2) et "le dossier sera étudié jeudi par la commission de discipline", a indiqué la Ligue de football professionnel lundi. La LFP précise qu'elle ne dispose pas d'autres éléments à ce stade. Après des gestes d'énervement à l'encontre du public, Balotelli avait écopé d'un carton jaune. Il avait ensuite indiqué à l'arbitre avoir été victime de cris racistes.

Une réponse forte attendue. Dans un communiqué, l'organisation britannique Kick It Out, qui lutte contre les discriminations, s'est dite "choquée" par ce carton jaune infligé à l'international italien alors qu'il souhaitait "attirer l'attention de l'arbitre sur des cris racistes". Kick It Out attend "une réponse forte" des instances du football français.

Soutien du président niçois. Mario Balotelli a "tout notre soutien", a réagi pour sa part le président de l'OGC Nice Jean-Pierre Rivère sur le site du club. "Nous avons pris le temps de consulter les différentes parties avant de nous exprimer sur le sujet. Nous déplorons que Mario ait eu à subir une nouvelle manifestation du racisme. C'est inexcusable, et il faut rappeler que ce n'est malheureusement pas la première fois depuis qu'il a rejoint notre championnat". 

"Comme l'a précisé l'entraîneur de Dijon Olivier Dall'Oglio, on n'est pas à l'abri 'd'un ou deux abrutis'. C'est également notre sentiment, et Mario n'a d'ailleurs pas souhaité en rajouter après le match", poursuit le dirigeant niçois. Le public de Dijon n'est en rien coutumier du fait. Je n'ai aucune raison de remettre en cause la bonne foi des responsables dijonnais, ni de les accabler pour cet acte isolé, alors qu'ils sont aussi les victimes de cette affaire et que cela peut survenir n'importe où."