L'ex-président Thiriez propose ses services pour "remettre en ordre de marche" la LFP

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Frédéric Thiriez a décidé de proposer ses services à la LFP après avoir constaté "ses difficultés actuelles de fonctionnement". © ALAIN JOCARD / AFP
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avec AFP , modifié à
Frédéric Thiriez avait quitté la présidence de la LFP en avril dernier. 

Frédéric Thiriez, ancien président de la Ligue de football professionnel, s'est dit prêt mardi, dans un communiqué, "à accepter toute mission temporaire qui viserait à apaiser les tensions actuelles et à remettre en ordre de marche" la LFP, qui se cherche désespérément un candidat à la présidence à quatre jours des élections.

Si les présidents de clubs veulent de lui. "Profondément attaché à la Ligue et constatant ses difficultés actuelles de fonctionnement", Thiriez propose ses services "si les présidents (de club) et les familles (du football) avec lesquels (il a) eu le bonheur de travailler pendant quatorze ans l'estiment utile". La LFP est également déchirée par un conflit entre "gros" et "petits" clubs sur la répartition des droits TV.

Pas d'élections faute de quorum. Thiriez, 64 ans, avocat au Conseil d'État, a rendu son tablier de président de la LFP en avril 2016. La crise avait éclaté au grand jour quelques mois plus tard, le 5 octobre, quand l'élection du nouveau conseil d'administration et l'élection d'un nouveau président de la LFP, n'avaient pu avoir lieu, faute de quorum.

Pas de prétendants. Depuis, les clubs, partagés entre "nantis" et les autres, cherchent toujours à rapprocher leurs positions sur la répartition des droits télévisés pour tenter de s'entendre sur la composition du CA de la LFP. Et les candidats à la présidence s'effacent les uns après les autres. Jean-Pierre Denis, président du Crédit mutuel Arkéa, qui assurait l'intérim à la présidence de la LFP depuis le départ de Thiriez, a ainsi jeté l'éponge officiellement lundi. Le journaliste Michel Denisot, ancien président du PSG, qui faisait consensus autour de lui, a renoncé la semaine dernière. Enfin, le président de Nancy, Jacques Rousselot, qui aurait pu être une solution de recours, a fait part de ses hésitations lundi soir sur France Bleu Lorraine Sud.