«Le rugby m’a offert un univers sain, bienveillant et passionnant» : les confidences d'Astrid Bard, la présentatrice du Canal Rugby Club
Invitée du Studio des légendes sur Europe 1, Astrid Bard est revenue sur son parcours, de la radio à la télévision, du foot au rugby. La présentatrice du Canal Rugby Club a partagé son regard sur ce sport qu’elle juge "plus simple, plus sain" et a salué la ferveur des passionnés qui l’entourent.
Ce vendredi 19 septembre, dans le Studio des légendes, animé par Jacques Vendroux, Astrid Bard, la présentatrice de l'émission Canal Rugby Club, s’est livrée avec sincérité sur son parcours et sa passion du sport. Journaliste généraliste à Europe 1 durant de longues années, elle découvre l’univers sportif en renfort sur les grands événements, avant d’être happée par la magie des Jeux olympiques de Pékin en 2008. "J’ai eu un coup de coeur, un coup de foudre. Je me suis dit : je rêve de bosser dans le sport. Il n'y a que le sport qui permet ces moments magiques où l’on prend son voisin dans les bras lors que ton équipe a marqué un but ou qu'un athlète français a réalisé quelque chose d'extraordinaire", se souvient-elle.
En 2010, Canal+ la recrute pour le Canal Football Club. "J'ai été honorée, parce que pour moi Canal, c’était la classe, la référence. Mais j’avais la trouille de la télé, car on n’est plus jugé uniquement sur son travail comme cela pouvait être le cas à la radio", confie-t-elle au micro de Jacques Vendroux. Sept ans plus tard, elle rejoint le rugby, un milieu qu’elle décrit comme "le jour et la nuit par rapport au foot. Tout est plus simple, plus sain. Tout est plus facile avec les personnalités du monde du rugby pour préparer les émisssions, faire des interviews et des reportages".
"Dans les cours d’école, aujourd’hui, on connaît Mbappé… et Dupont"
Aujourd’hui, elle est l’un des visages du Canal Rugby Club où elle présente deux émissions chaque week-end. Astrid Bard a gardé une certaine exigence qu'elle ne veut pas perdre. "Je ne pourrais pas arriver sans avoir préparé, ce serait le cauchemar absolu", a-t-elle confiée.
Ce sérieux s’appuie sur des équipes qu’elle qualifie de "passionnées comme je n'ai jamais vu dans aucun autre rédaction". "Le dévouement de la rédaction rugby est vraiment impressionnant. Grâce à son travail et à la confiance des clubs, on peut offrir aux abonnés des petites pépites", a ajouté la journaliste. Pour elle, le travail est devenue un véritable plaisir : "J’ai l’impression de ne pas travailler. C’est un luxe. Dans le sport, rien n’est jamais grave. C’est du bonheur, et ça rend la vie plus belle".
Elle évoque aussi ses complices de plateau, comme Sébastien Chabal, "impressionnant d’image, mais adorable dans la vie, toujours disponible pour les supporters". "C'est celui à qui on demande le plus de photos, d'autographes et il le fait absolument avec tout le monde", a confié Astrid Bard.
Elle a pris le temps de parler d'Antoine Dupont, qu'elle a déjà eu la chance de côtoyer à plusieurs reprises. "En 2024, chaque compétition à laquelle il a participé, il l’a gagnée. Il fait énormément de bien au rugby. Dans les cours d’école, aujourd’hui, on connaît Mbappé… et Dupont", s'est félicitée la journaliste.
Pour elle, le rugby porte une culture singulière : "l’abnégation et l’abandon de soi. On se fait mal pour sauver son coéquipier. On a besoin de l’autre et on est prêt à tout pour lui". Une philosophie qui illustre l’esprit d’un sport dont elle est devenue l’une des voix les plus passionnées, avec un enthousiasme intact. "J’ai choisi de quitter l’actualité lourde pour évoluer dans un univers festif et positif. C’est une chance immense".
