L’AS Rome veut croire à une deuxième "Romontada"

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L'AS Rome ddu capitaine Daniele de Rossi et d'Edin Dzeko sera qualifiée si elle l'emporte 3-0 face à Liverpool mercredi prochain dans son stadio olimpico. © Oli SCARFF / AFP
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Au fond du gouffre après 80 minutes de jeu à Liverpool mardi en demi-finale aller de la Ligue des Champions, les Romains ont inscrit deux buts en fin de rencontre (5-2 au final) qui leur permettent encore d’espérer.

Si la demi-finale aller de la Ligue des champions opposant Liverpool à l’AS Rome, mardi soir à Anfield, avait duré 80 minutes, alors il n’y aurait plus de suspense. Mais un match de football dure 90 minutes, et les Reds ont semblé l’oublier. Ils pourraient le payer cher mercredi prochain au Stade Olympique de Rome. Car les hommes de Jürgen Klopp, qui menaient 5-0 à l’entame des dix dernières minutes, ont encaissé deux buts qui changent tout.

Le précédent barcelonais. Certes, Liverpool, avec cette victoire (5-2), reste largement favorite pour accéder à la finale. Mais il ne faudrait pas enterrer trop vite l’AS Rome. D’abord parce que les Italiens ont déjà créé semblable exploit en quart de finale face à Barcelone. Surclassés 4-1 à l’aller, ils l’avaient emporté 3-0 dans un stade en fusion au retour, faisant entrer le terme de "Romontada" dans le vocabulaire du football. Le même score mercredi prochain face à Liverpool, et l'AS Rome verra la finale, fort de ses deux buts inscrits en Angleterre. 

"Il y a quand même un sentiment de déception". Ensuite parce que, clairement, la dynamique est de leur côté. Au point que côté Liverpool, la déception affleurait dans les réactions d’après-match. "Nous avions l'impression d'avoir le contrôle, mais nous leur avons donné deux buts, ce qui n'est pas possible en Ligue des champions", pestait ainsi Jordan Henderson, le capitaine des Reds. "Il y a quand même un sentiment de déception à cause des deux buts encaissés", admettait de son côté Jürgen Klopp, l’entraîneur de Liverpool. "Demain, cela ira mieux. J'aurais signé avant le match pour un succès 5-2. Mais quand je vois la physionomie du match, je trouve que c'est dommage finalement."

"Cette demi-finale n'est pas finie". Un semblant de déception d’un côté, donc, et clairement, de l’espoir de l’autre. "Nous méritons de marquer ces deux buts, cela montre notre caractère", s’est félicité Eusebio Di Francesco, le coach de La Louve. "Cette demi-finale n'est pas finie. Ceux (les fans) qui ne croient pas en un retour peuvent rester chez eux", a-t-il prévenu. Les supporters romains n’ont sans doute pas besoin de cet appel pour se mobiliser, pour montrer aussi que l’ambiance du Stade Olympique peut valoir celle d’Anfiled. Et faire basculer un match dans la folie.