L1/L2 - Discipline : Saint-Etienne - Rennes à huis-clos total

Les supporters de Saint-Etienne et de Rennes ne pourront pas assister au match le 23 avril à Rennes.
Les supporters de Saint-Etienne et de Rennes ne pourront pas assister au match le 23 avril à Rennes. © PHILIPPE DESMAZES / AFP
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avec AFP , modifié à
Après les incidents lors du derby contre Lyon le 5 février, l'AS Saint-Etienne est condamnée à un match à huit-clos le 23 avril à Rennes. Le club a décidé de faire appel.

Le match de la 34e journée de Ligue 1 opposant Saint-Etienne à Rennes, dimanche 23 avril au stade Geoffroy-Guichard, se jouera à huis-clos à la suite de l'usage lors du derby contre Lyon d'engins pyrotechniques "ayant entraîné la blessure" d'un responsable de la gestion du stade stéphanois, a annoncé vendredi la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP).

Deux Lyonnais déjà sanctionnés. "Au vu de la gravité des faits, la Commission avait décidé de placer le dossier en instruction", a indiqué l'instance de discipline de la LFP. "Après instruction du dossier, la Commission décide d'infliger un match à huis clos ferme et total sur le stade Geoffroy-Guichard à l'AS Saint-Etienne. La sanction prend effet le mardi 18 avril" à minuit. Le derby remporté par Saint-Etienne contre Lyon (2-0), dimanche 5 février lors de la 23e journée de L1, avait par ailleurs vu les Lyonnais Rachid Ghezzal et Corentin Tolisso sanctionnés à la suite de leur exclusion en fin de match.

 

Le club fait appel. L'AS Saint-Etienne a décidé de faire appel de cette sanction, a annoncé vendredi le club stéphanois. "Quelle que soit la gravité des faits qui relèvent d'un acte isolé dont l'auteur n'a pu être à ce jour identifié, faute d'un système de vidéo protection performant, l'ASSE estime que la décision de la LFP est néanmoins inadaptée car elle pénalise l'ensemble des supporters de façon injuste", indique un communiqué du club forézien qui a décidé "de faire immédiatement appel".

Non respect de l'interdiction des paris sportifs. La commission de discipline a par ailleurs sanctionné vendredi de trois matches de suspension dont deux avec sursis huit "joueurs ou éducateurs de clubs professionnels" pour n'avoir "pas respecté l'interdiction de paris sportifs sur les compétitions organisées par la LFP". Il s'agit de Steve Ambri (joueur de Valenciennes/L2), Ludovic Jarzabek (joueur de Toulouse), Cyril Mansuy (joueur de Montpellier), Thibault Maronnier (Auxerre/L2), Guillaume Pianelli Balisoni (joueur de Bastia), Jordan Serna (joueur de Montpellier), Sami Ben Amar (joueur de Bastia), Bastien Bataille (joueur de Valenciennes/L2). Ils sont également frappés d'une amende 1.000 euros avec sursis pour les six premiers et 500 euros d'amende avec sursis pour les deux derniers.