Kylian Mbappé et Neymar ont marqué, avec Lionel Messi, tous les buts de la rencontre. 1:24
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avec AFP , modifié à
Porté par un phénoménal trio Mbappé-Messi-Neymar, le PSG a signé sa troisième victoire en trois matches de Ligue 1, dimanche à Lille (7-1), prenant seul la tête du classement après la 3e journée. Les trois membres du trident du PSG ont brillé de mille feux, avec un but pour Lionel Messi, un doublé pour Neymar et un triplé pour Kylian Mbappé.

Mbappé, Neymar, Messi, et un nouveau festival : le PSG a confirmé dimanche qu'il comptait bien survoler la Ligue 1 cette saison en s'imposant largement à Lille, champion 2021 étrillé 7-1 par la puissance de frappe du trio offensif parisien. La "MNM" est-elle enfin en train de prendre forme ? Rarement performants de concert la saison dernière, les membres du trident du PSG ont brillé de mille feux dans un stade Pierre-Mauroy à guichets fermés, avec un but pour Lionel Messi, un doublé pour Neymar, un triplé pour Kylian Mbappé, une complicité naissante et des sourires jusqu'aux oreilles.

Après deux victoires inaugurales à Clermont (5-0) et contre Montpellier (5-2), le club parisien a encore élevé son niveau face à un adversaire plus sérieux. Au classement, il prend déjà ses distances, en étant la seule formation à neuf points sur neuf. Surtout, l'aisance technique et la force collective dégagées par l'équipe de Christophe Galtier incitent à se poser la question : qui pourra mettre en danger ce PSG cette saison en Ligue 1 ?

Complicité

Certainement pas Lille, en tout cas pas dimanche soir... Car les Dogues, pourtant prometteurs lors des deux premières journées (4 points), n'ont même pas eu le temps de profiter du grand tifo préparé par leurs fans, qu'il fallait déjà aller ramasser le ballon dans leurs filets. Après huit secondes seulement, Mbappé a en effet marqué un but express, quasiment sur l'engagement, sur une passe décisive de... Messi. Un record de rapidité égalé en L1, après la réalisation de Michel Rio, huit secondes déjà, en 1992.

La soirée du Losc ne pouvait pas plus mal débuter, celle de Galtier difficilement mieux commencer, pour son retour dans le Nord, plus d'un an après l'improbable titre lillois en L1 arraché à la suprématie du PSG sous son commandement. Elle s'est poursuivie par une démonstration offensive du club parisien, qui a clairement donné l'impression d'avoir enclenché le mode Ligue des champions, à quatre jours du tirage au sort de la C1. Tous, ou presque, ont participé à la fête : Messi, buteur après un "une-deux" avec Nuno Mendes (28e); Achraf Hakimi sur un service de Neymar (39e); puis le Brésilien, par deux fois (44e, 53e).

Sur ses deux réalisations, le N.10 a bénéficié de l'aide précieuse de ses compères de l'attaque : d'abord Messi, dont la passe déviée lui est revenue dans les pieds, puis Mbappé, auteur d'une feinte très maligne pour laisser filer le ballon en direction du "Ney". Ce dernier lui a ensuite rendu la pareille en lui offrant deux nouveaux buts, sur deux contre-attaques éclairs (67e, 87e).

Chiffres affolants

Après une première apparition boudeuse et agacée contre Montpellier, notamment sur l'attribution d'un penalty, l'attitude du champion du monde français vis-à-vis du Brésilien était scrutée. Le Bondynois a répondu avec de grands sourires, de franches accolades et un plaisir communicatif. De quoi éteindre la polémique, en attendant le prochain penalty, où il faudra désigner un tireur - Mbappé était choisi pour cette rencontre, comme l'a confirmé Galtier. Sur le plan comptable, ce début de saison est phénoménal : jamais un club n'avait marqué 17 buts après 3 journées de Ligue 1 depuis le Stade rennais de 1950/51 (18 buts). Celui de Neymar l'est tout particulièrement.

Le Brésilien affole les compteurs à trois mois de la Coupe du monde, avec sept buts et six passes décisives en seulement quatre matches officiels, Trophée des champions inclus... Et s'il fallait vraiment dégager un accroc de cette soirée lilloise, il s'agirait peut-être de la colère de Gianluigi Donnarumma envers son capitaine Marquinhos sur le but de Jonathan Bamba (54e). Un petit détail au cœur d'une soirée parfaite pour le PSG, déjà sans partage.