Tour de France 2023 : Jasper Philipsen triomphe à Bordeaux et remporte sa troisième victoire

La Grande boucle entame sa 7e étape ce vendredi.
La Grande boucle entame sa 7e étape ce vendredi. © ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP
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avec AFP / Crédit photo : ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP , modifié à
Jasper Philipsen a remporté la 7e étape ce vendredi à Bordeaux. Sa troisième victoire, déjà, dans cette grande boucle 2023. Le Belge prive à nouveau le Britannique Mark Cavendish d'un record de victoire d'étape sur le Tour de France et conforte son maillot vert.

La septième étape du Tour de France marquait ce vendredi le retour dans la plaine avec une arrivée à Bordeaux où la Grande Boucle ne s'était plus arrêtée depuis 2010. Un parcours qui s'est achevé au sprint, un exercice dans lequel le Belge Jasper Philipsen a de nouveau triomphé. Le coureur de l'équipe Alpecin-Deceuninck a décroché sa troisième victoire d'étape dans ce Tour de France 2023, privant ainsi Mark Cavendish d'un 35e succès sur la Grande boucle qui l'aurait consacré comme recordman de victoires sur le Tour. Philipsen conforte ainsi son maillot vert tandis que Jonas Vingagaard reste en jaune

Les principales informations

  • Le Belge Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck) a remporté la 7e étape du Tour de France à Bordeaux
  • Il s'agit de sa troisième victoire d'étape dans cette édition 2023
  • Mark Cavendish devra encore patienter avant de faire tomber le record du nombre de victoire sur la Grande boucle 
  • Jonas Vingegaard conserve son maillot jaune
Etape-7-TDF

Le tracé de la 7e étape
Crédit : site officiel du Tour de France

Philipsen, roi du sprint

Qu'il paraît loin le "Jasper Disaster", son surnom popularisé par la série Netflix, et ses larmes sur les Champs Elysées en 2021 lorsqu'il avait quitté le Tour bredouille et anéanti émotionnellement. "Si vous m'aviez dit ça il y a une semaine, je vous aurais traité de fou. C'est un Tour de rêve", a-t-il réagi. Si on y ajoute ses succès l'année dernière en fin de Tour à Carcassonne et sur les Champs Elysées, il s'est même imposé dans les cinq derniers sprints massifs disputés sur la Grande Boucle.

De quoi poser son homme dans un exercice aussi périlleux que le sprint massif où il s'agit non seulement de battre ses rivaux mais aussi d'éviter les chutes et de se frayer un chemin au milieu d'un champ de mines. A Bayonne, Fabio Jakobsen, l'un de ses principaux concurrents, avait qualifié son comportement de "dangereux et stupide". A Nogaro, les commissaires ont revisionné les images avant de valider son succès. Et vendredi, c'est Biniam Girmay qui a franchi la ligne très énervé, se plaignant d'avoir été rabattu vers les barrières.

 

Mais pour Philipsen, c'est tout simplement le prix à payer pour exister dans ce monde-là. Etre timide et gentil ne fonctionne pas trop face aux autres "grosses cuisses" et il le sait d'autant mieux qu'il a longtemps manqué de confiance en soi, divertissant surtout ses équipiers par ses étourderies. "La différence est énorme entre le Jasper d'aujourd'hui et celui qui pleurait sur les Champs Elysées il y a deux ans. J'ai pris de l'expérience, du muscle aussi", a raconté le maillot vert.

Le contraste est en tout cas saisissant avec le coureur qui avait connu "la honte" sur le Tour l'année dernière encore lorsqu'il avait franchi l'arrivée à Calais les bras levés, croyant avoir gagné, alors que Wout Van Aert était déjà presque installé sur le podium. "J'ai longtemps manqué de patience. Je voulais que le succès arrive vite mais je n'étais pas prêt. Maintenant oui", a souligné vendredi le deuxième du dernier Paris-Roubaix.