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avec AFP , modifié à
Souvent sifflé au stade Vélodrome, le dirigeant est souvent vertement égratigné sur les réseaux sociaux par des supporters de l'OM. Il a décidé de porter plainte.

Le président de l'Olympique de Marseille, Jacques-Henri Eyraud, a reçu mercredi une menace de mort sur les réseaux sociaux et va porter plainte, a-t-il affirmé à l'AFP. "Je vais porter plainte demain (jeudi, ndlr)", a dit "JHE", après un message explicite sur le réseaux sociaux mentionnant son adresse à Marseille, révélé par L'Equipe. "Malheureusement c'est comme ça", a commenté le dirigeant olympien.

L'auteur du tweet a présenté ses excuses

Avec le mot-clef "#PrimeSurLaTeteDeJHE", un des tweets, qu'a pu consulter l'AFP, écrivait : "Qui est vraiment chaud pour aller à La Commanderie (centre d'entraînement de l'OM, NDLR), attendre que JHE sorte, on le suit, et on le bloque, sac sur le tête, scotch sur la bouche, trois balles dans la tête, noyé au large avec 50kg de chaînes aux pieds". L'auteur de ce tweet l'a ensuite retiré et posté qu'il reconnaissait que ça puisse "être perçu comme un tweet débile à recherche de buzz". "Mes excuses sont naturellement présentées à la personne concernée si elle a prit (sic) ma colère au 1er degré", a-t-il ajouté.

 

"Jamais de la vie je n'irais faire quoi que ce soit à la personne concernée, @jheyraud. Ma colère continuera seulement de s'exprimer par un boycott du stade Vélodrome et des produits de l'OM". Souvent sifflé au stade Vélodrome, le dirigeant est souvent vertement égratigné sur les réseaux sociaux par des supporters de l'OM. Les dernières critiques contre lui ont fait suite à une conférence de l'entraîneur André Villas-Boas, mercredi en début d'après-midi. Très populaire à Marseille, le Portugais a rappelé qu'il ne souhaitait pas que le club vende de joueur lors du mercato d'hiver.